A Prés les longues vacances d'été, Bertrand commença à fréquenter une nouvelle école, et il se trouva parmi des enfants de plusieurs années ses aînés. Un jour, il rentra de l'école plus tard que d'habitude, et quand sa mère lui en demanda la raison, il expliqua qu'un des grands garçons le rudoyait. Afin d'éviter ce garçon, Bertrand avait quitté l'école par une porte de derrière et avait suivi un chemin beaucoup plus long pour arriver à la maison.
La même chose se reproduisit plusieurs jours de suite, et la maman finit par se rendre compte que Bertrand avait peur. Lorsqu'il arriva de nouveau en retard, elle lui demanda de lui apporter la Bible, et Science et Santé, de Mrs. Eddy.
Bertrand avait appris, à l'école du dimanche de la Science Chrétienne, à se servir de ces livres; il avait appris également à se tourner vers Dieu, son Père-Mère tout aimant, pour être guidé, tout comme Christ Jésus le faisait. Bertrand et sa mère étaient tous deux absolument certains que la Science Chrétienne [Christian Science] est la réponse à tout problème humain.
La maman ouvrit la Bible et lut: « L'Éternel veillera sur ton départ comme sur ton arrivée, dès maintenant et à toujours » (Ps. 121:8). Elle expliqua à Bertrand que Dieu est l'Amour toujours présent et que l'homme est Son enfant bien-aimé qui ne peut jamais être séparé de Dieu. Bertrand commençait à comprendre que quels que soient l'endroit où il allait ou la situation dans laquelle il se trouvait, la présence protectrice de l'Amour était toujours avec lui.
Puis la maman chercha la page 339 de Science et Santé, où Mrs. Eddy dit: « Puisque Dieu est Tout, il n'y a pas de place pour Sa dissemblance. Seul, Dieu, l'Esprit, créa tout, et dit que cela était bon. Donc le mal, étant contraire au bien, est irréel, et ne peut être le produit de Dieu. »
« Alors, Maman, s'exclama Bertrand, puisque Dieu n'a jamais créé le mal, Il n'a jamais créé un garçon brutal; et puisque l'Amour remplit tout l'espace, il n'y a aucune place pour la brutalité. »
La maman sourit. « C'est vrai, dit-elle, dans toute la glorieuse création de Dieu, il n'y a pas une seule idée qui puisse rudoyer ou être rudoyée. »
Le lendemain, la crainte essaya à nouveau de se glisser dans les pensées de Bertrand, mais cette fois il était vigilant et il se rappela la promesse qu'il avait lue dans la Bible. Il pensa aussi au cantique qui avait été chanté à l'école du dimanche, le dimanche précédent, dont les paroles anglaises ont été écrites par Mrs. Eddy (Poems, p. 79). La strophe dont Bertrand se souvint était celle-ci:
Va-t-en, erreur, éloigne-toi !
Dieu est bonté.
Car la vérité bien comprise
Détruit la peur.
Cet après-midi-là, Bertrand sortit de l'école par le portail le plus proche de chez lui; sachant que l'Amour peuple l'espace de ses idées aimantes et dignes d'être aimées, il se sentait en sécurité. Il n'y eut aucun incident désagréable avec le garçon plus âgé et au bout de quelques jours, Bertrand put dire avec joie à sa maman qu'ils étaient bons amis.
Bertrand et sa mère tous deux remercièrent Dieu pour la Science Chrétienne [Christian Science] qui est une merveilleuse bénédiction.
