C'est avec une profonde gratitude que j'aimerais témoigner de l'efficacité du remède qu'est la Science Chrétienne [Christian Science]. Pendant un court séjour dans une ville d'Allemagne, je fus renversé par une voiture, sans qu'il y ait faute de ma part. L'automobile roulait à vive allure et je fus jeté à terre.
Je corrigeai immédiatement ma pensée au sujet de cet accident, ce qui me fit exclamer: « Ce n'est pas vrai, ce n'est pas vrai ! » Je me relevai soutenu par des passants qui s'étaient élancés à mon secours et pus atteindre ainsi l'entrée de mon hôtel. Le portier qui avait vu l'accident appela immédiatement police-secours.
Peu de temps après, une ambulance arriva avec un docteur, qui m'ayant examiné ordonna qu'on me transporte immédiatement dans une clinique. Je refusai poliment de me laisser emmener, expliquant que j'étais Scientiste Chrétien et que je ne désirais aucuns soins médicaux. Le docteur m'informa alors que j'avais une fracture grave du fémur gauche et que si je refusais toute intervention chirurgicale, je resterais entièrement responsable des suites possibles. De plus, je perdrais tout recours contre l'assurance du chauffeur fautif.
Je persistai dans mon refus d'aller en clinique et remerciai le docteur de ses bonnes intentions. Puis on m'aida à me mettre au lit dans ma chambre. Dès que je fus seul, des pensées remplies d'humilité et de piété envahirent ma conscience et je me tranquillisai tout à fait. Je téléphonai à une amie Scientiste Chrétienne dans mon pays, lui racontai tout ce qui s'était passé et lui demandai de m'aider par la prière pendant quelques jours, car l'idée d'aller en clinique se présentait constamment et je commençais à la trouver raisonnable.
C'est dans la joie que la guérison commença à s'effectuer; maints passages de la Bible et de Science et Santé, de Mrs. Eddy furent mes compagnons, jour et nuit. Au bout de quatre jours seulement, je pus retourner à la maison avec l'aide de deux cannes.
J'avais promis de remplacer le Second Lecteur de l'église filiale dont je suis membre pendant ses vacances. Lorsqu'arriva le jour où je devais répéter le service du dimanche, je marchais toujours avec deux cannes. Après la répétition, je n'utilisais plus qu'une canne, que je pus abandonner aussi après le service le dimanche suivant. J'ai pu prendre ma place au pupitre sans aide et sans canne, bien qu'il y ait eu quelques marches à gravir. Je suis infiniment reconnaissant pour cette guérison, qui s'effectua en deux semaines seulement.
Ces lignes du livre de texte m'ont beaucoup aidé: « La crainte humaine des miasmes saturerait de maladies l'air de l'Éden, et ferait ployer le genre humain sous le poids de maux conjecturaux qu'on lui aurait imposés. L'entendement mortel est le pire ennemi du corps, tandis que l'Entendement divin est son meilleur ami » (p. 176).
Les mots ne peuvent exprimer ma gratitude pour la Science Chrétienne [Christian Science], et mon plus cher désir est de l'exprimer en veillant et en priant. — Berne, Suisse.