Il y a des siècles, on accueillit avec scepticisme l'aveugle-né lorsqu'il affirma que Christ Jésus l'avait guéri. Pour la pensée matérialiste, cela était impossible. Les disciples de Jésus eux-mêmes avaient attribué sa cécité à ses propres péchés ou à ceux de ses parents. Ils donnaient ainsi par ignorance du pouvoir à la suggestion mentale agressive.
Attribuant à son geste un caractère métaphorique, Jésus cracha sur l'attitude de l'entendement charnel qui, incapable de discerner les choses spirituelles, agit selon des motifs matériels, parfois sinistres. Il savait que la suggestion erronée pousse les hommes à croire à la finalité et à la fatalité de certains états. Pour corriger cette croyance enténébrée, il dit à ses disciples (Jean 9:5): « Pendant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde. » Il expliqua aussi qu'il devait accomplir les œuvres de Dieu tandis qu'il faisait jour.
Ses disciples pensèrent peut-être qu'il faisait allusion à la lumière du jour, mais Jésus parlait du jour de l'Esprit, qui n'a pas besoin de rayons solaires pour perpétuer son rayonnement éternel. Grâce à la lumière spirituelle de la compréhension divine, Jésus avait conscience de la perfection de l'homme créé par Dieu et il renversait l'évidence dont la matière faisait parade.
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