Mon cœur déborde de reconnaissance envers Dieu, qui m'a, sans aucun conteste, guidée vers cet admirable chemin de la Vie qu'est la Science Chrétienne [Christian Science]. Depuis toujours, d'aussi loin que je me souvienne, je cherchais une explication intelligente à la manifestation de l'Amour divin.
Je fus fidèle à la religion dans laquelle j'avais été élevée jusqu'à l'âge où, aux questions qu'on pose sur l'existence et la relation de l'homme à Dieu, on demande d'abord, puis on exige des réponses. Je me renseignai sur différents points de théologie auprès de personnes qualifiées sans pouvoir jamais être satisfaite.
Par la suite, d'année en année, je cherchai dans les livres de philosophie orientale et autres religions ce que je ne trouvais pas dans la mienne, jusqu'au jour où, découragée devant un monde qui me paraissait injuste, plutôt méchant, et surtout incohérent, je me retrouvai complètement athée, la tête encombrée de toutes sortes de théories sur l'existence, toutes plus compliquées les unes que les autres.
C'est alors que je me mariai. Je décidai de fonder un foyer jeune, solide, aimant, capable d'élever des enfants dans la sincérité. Mais j'avais encore tout à apprendre de la vraie vie qui est en Dieu.
Je devins si malade à la naissance de notre premier enfant que je dus rester presque continuellement couchée pendant un an et demi. Cela ne m'empêcha pas de faire différents travaux utiles pour la maison et pour les miens; mais, comme je souffrais parfois beaucoup, je me mis à apprendre une langue étrangère pour occuper mes pensées. Une relation éloignée vint chez moi pour me donner des leçons, et surtout elle m'apporta la Science Chrétienne [Christian Science].
Tout de suite, comme tant d'autres avant moi, je compris que c'était là la grande philosophie, la religion aimante, intelligente et pratique que je cherchais depuis toujours. Une praticienne vint me voir. Elle m'expliqua les éléments fondamentaux de cette Science et me soutint dans mes débuts avec beaucoup de compassion. J'avais une très grande bonne volonté à avancer mais la guérison s'accomplit progressivement, car la crainte et toutes sortes de fausses croyances étaient très fortes. Cependant, je fus finalement complètement guérie.
En même temps, à seule fin d'expérimenter mes fraîches connaissances du Principe, je m'attaquai à toutes mes « habitudes »: tabac, boissons alcoolisées, mondanités. Je fus très critiquée dans mon milieu et je perdis une à une toutes mes relations. J'en eus beaucoup de chagrin, mais je sentis assez vite, avant de le comprendre vraiment, ce que Mrs. Eddy entend lorsqu'elle dit: « Apprenez à perdre avec Dieu ! et vous trouverez la Vie éternelle: vous gagnerez tout » (Miscellaneous Writings, p. 341).
Effectivement, en considérant toutes ces années passées à étudier la Science, malgré le dédain, une curiosité de mauvais aloi, et souvent même de l'opposition, je constate que j'ai « choisi la bonne part, qui ne [me] sera point ôtée » (Luc 10:42).
Après ma guérison, j'eus deux autres enfants. C'est une chose merveilleuse que d'élever des enfants dans cette religion ! Ils ont eu fort peu de troubles et ils ont été merveilleusement protégés. Une coqueluche et la rougeole, diagnostiquées par un docteur que j'avais consulté par déférence pour mon mari, furent guéries rapidement par la prière.
Comme résultat du travail consacré en Science Chrétienne [Christian Science], un abcès que notre petite fille avait dans le cou s'est ouvert sur le chemin en allant chez le chirurgien, chez qui nous nous rendions également pour satisfaire mon mari. Il nous signala qu'il resterait une marque profonde, mais il n'en a rien été.
Je suis très reconnaissante d'avoir suivi avec bonheur le cours d'instruction institué par Mrs. Eddy et qui m'a apporté tant de richesses, entre autres, un sentiment de sécurité que je recherchais depuis toujours.
Je suis sincèrement heureuse d'être membre de L'Église Mère et d'une église filiale, et pour toutes les bénédictions dont j'ai été déjà gratifiée, je remercie Dieu de tout mon cœur. — Paris, France.
