Au moment de quitter l'école du dimanche de la Science Chrétienne à l'âge de vingt ans, j'aurais pu remercier mes moniteurs avec les paroles suivantes tirées de la Bible (Ps. 16:6): « Ma part m'est échue dans des lieux agréables; oui, j'ai un bel héritage ! » Ce « bel héritage » a toujours été avec moi depuis lors, car j'ai continué à éprouver et à ressentir l'amour de Dieu, que la Science Chrétienne [Christian Science] nous fait comprendre.
Je suis très heureuse et très reconnaissante que mon mari et toute ma famille acceptent cette Science. Nous avons eu le privilège d'avoir de nombreuses et belles expériences, dont l'une fut de posséder notre propre maison. Mon mari et moi avions travaillé sur la vraie signification du home même avant notre mariage. A la page 156 de Twelve Years with Mary Baker Eddy (Douze ans auprès de Mary Baker Eddy), Irving C. Tomlinson écrit: « Une fois, je me rappelle, Mrs. Eddy dit à un membre de sa maison: “Le foyer n'est pas une place, mais un pouvoir.” » Cette pensée nous aida beaucoup. A la page 494 de Science et Santé, Mrs. Eddy écirt: « L'Amour divin a toujours répondu à tout besoin humain, et y répondra toujours. » La vérité de ces paroles a été prouvée dans notre vie. Lorsque la venue de notre second enfant rendit inadéquat l'endroit où nous habitions jusqu'alors, en d'autres termes, lorsque le besoin s'en fit sentir, l'Amour divin y répondit d'une façon si merveilleuse que nous ne pouvons cesser d'être reconnaissants.
Nous pouvons aussi être très reconnaissants pour les guérisons physiques qu'ont obtenues nos enfants. J'aimerais mentionner particulièrement l'une d'elles. Mon mari, les deux enfants et moi-même étions en train de visiter une maison en construction. Je tenais par la main notre plus jeune fille, alors âgée de dixhuit mois. Quand je la lâchai un instant pour regarder quelque chose, elle s'éloigna de moi et tomba dans la cage béante du futur escalier de la cave, qui était profonde d'environ deux mètres cinquante. Je la remontai, et nous déclarâmes immédiatement qu'il n'y a pas d'accidents dans l'Entendement divin.
J'allai m'asseoir dans la voiture avec l'enfant et sa sœur de quatre ans, et nous chantâmes l'un des cantiques de Mrs. Eddy. La toute petite se plaignait beaucoup, car elle avait une grosse bosse sur le front. La plus grande pleurait aussi, et lorsque j'eus l'idée de lui dire: « Tu ne dois pas pleurer; elle est tombée dans les bras de Dieu », ces pensées lumineuses vinrent immédiatement à moi: « Non, elle n'est pas tombée du tout. Elle n'a jamais été en dehors de l'étreinte divine, car elle est une idée spirituelle qui est toujours unie à Dieu. » Je répétai ces paroles à haute voix et au bout d'un moment nous étions calmes toutes les trois. Nous étions abritées dans la conscience divine. Mon mari, qui avait terminé ses affaires, nous conduisit alors à la maison. Là, la toute petite fit sa sieste; et lorsqu'elle s'éveilla, la bosse avait diminué de façon sensible. Nous fîmes tous les quatre une belle promenade à pied, et en peu de temps toute évidence de blessure avait disparu.
Le travail dans l'église m'a apporté de nombreuses joies et de nombreux bienfaits. Le cours d'instruction a enrichi ma vie, et c'est avec impatience que j'attends la réunion de l'association chaque année. — Hamburg-Fuhlsbüttel, Allemagne.
J'aimerais ajouter mon expression de gratitude à ce qu'a dit ma femme. Ayant été élevé depuis mon enfance en Science Chrétienne [Christian Science], je peux maintenant utiliser cette Science dans l'éducation de nos enfants, et c'est là un don inestimable. Pour le fait d'être membre de L'Église Mère et d'une église filiale, de même que pour le privilège d'avoir suivi le cours d'instruction, je suis très reconnaissant. —
