J'ai reçu des bénédictions sans mesure grâce à l'étude de la Science Chrétienne [Christian Science] et sa mise en pratique; c'est pourquoi je présente ce témoignage, dans l'espoir sincère qu'il pourra être utile à d'autres.
En 1938, j'arrivai à un point où ma vie semblait un désert. J'étais seul, sans emploi, et accablé de dettes qu'il me semblait impossible de payer. Parfois j'étais si découragé que j'avais la tentation de mettre fin à ma vie. Alors dans ma détresse, je me tournai sans réserve vers Dieu pour Lui demander de me guider. A la suite de cela, je fus conduit à demander de l'aide à une Scientiste Chrétienne. Elle discerna que j'étais soucieux à cause de mes obligations financières. Au lieu de me plaindre, elle déclara avec fermeté: « Votre obligation la plus importante est envers Dieu. »
Cette affirmation me réveilla. Quoique presque sans argent, je rentrai chez moi plein d'un nouvel espoir et d'un pas plus libre; le désir était né en moi de devenir un Scientiste Chrétien actif tenant de Dieu son inspiration. Je me mis à étudier la Leçon biblique du Livret Trimestriel de façon approfondie chaque matin, à assister régulièrement aux services d'une église filiale, à la servir et à la soutenir financièrement de mon mieux.
Comme ma conscience se remplissait des révélations nouvelles de la bonté et de la munificence de Dieu, les croyances de manque, de ressentiment, et de faux orgueil furent éliminées de ma pensée. Chaque jour je m'efforçais d'être plus aimant, plus humble, et plus reconnaissant. Je compris que la véritable occupation de l'homme lui est donnée par Dieu, et au lieu de penser aux ressources comme à des sommes d'argent, je commençai à les concevoir comme l'afflux du bien dans ma conscience. Je savais que le véritable travail de l'homme consiste à refléter Dieu, à manifester Son amour, et à faire Sa volonté.
Avec cette amélioration de mon état de pensée, je retournai voir un des dirigeants d'une entreprise pour laquelle j'avais travaillé auparavant, pour demander un emploi. Il me réengagea. Le poste en question n'était nullement parmi les plus importants; mais le travail était honorable et je l'acceptai avec reconnaissance. Je pus commencer à payer mes dettes, et je continuai jusqu'à ce que tout fût réglé.
Environ deux ans après que j'eus commencé mon programme précis d'étude et de pratique consacrées de la Science Chrétienne [Christian Science], on m'offrit dans une autre maison une meilleure place que j'acceptai. Ce nouveau travail était beaucoup plus agréable, mes ressources étaient presque doublées, et il me devenait possible de consacrer davantage de temps à aider les autres en Science. J'avais dès lors compris que mon plus grand désir était de consacrer mon temps à la pratique de cette Science.
Moins de trois ans après avoir accepté cette dernière place, je devins aumônier dans l'armée américaine. En apprenant à faire la volonté de Dieu, j'appris aussi dans une certaine mesure ce que veut dire Mrs. Eddy, lorsqu'elle écrit (The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, p. 232): « Nous obtenons le droit de passage en suivant la voie juste, c'est-à-dire la voie de la Vérité et de l'Amour: par là toutes nos dettes sont payées, l'humanité est bénie, et Dieu est glorifié. »
Quelques mois après mon entrée dans l'armée, mon désir de trouver une compagne fut aussi satisfait, car je me mariai avec une Scientiste Chrétienne consacrée.
Ce que la praticienne m'avait dit en 1938 a changé complètement le cours de ma vie. Il n'est donc pas étonnant que je voue une reconnaissance éternelle à Mrs. Eddy pour sa grande découverte, la Science Chrétienne [Christian Science], ainsi qu'à la praticienne pour sa déclaration: « Votre obligation la plus importante est envers Dieu. » — Atlanta (Géorgie), États-Unis.
