Que ce soit une petite maison ou un grand établissement, une boutique ou une usine, une école ou une église, il y a du travail à faire; il y a des emplois à remplir, des problèmes à résoudre, et il faut faire face à des exigences. Que notre rôle paraisse grand ou petit, important ou insignifiant, nous remplissons un poste. Notre attitude envers ce poste déterminera la façon dont nous le remplissons, ce qu’il fait pour nous, et ce que notre travail accomplit pour autrui.
Envisagé à cette limière, l’emploi est plus que simplement un moyen de gagner sa vie. C’est une occasion d’exprimer des qualités, d’exercer des compétences ou des talents. Notre attitude ou notre point de vue déterminera si nous abordons les activités du jour avec un sourire ou un air soucieux.
Les qualités que nous devons exprimer, les compétences ou les talents que nous devons exercer, quelle en est la source ? A qui appartiennent-ils ?
Racontant combien le peuple offrit de bon cœur ses services en se préparant à bâtir le temple, David déclara (I Chron. 29:14): « Qui suis-je, en effet, et qui est mon peuple, pour que nous soyons capables de te consacrer de telles offrandes ? Oui, tout vient de toi; c’est de ta main que nous avons reçu ce que nous t’avons donné. »
En tant que Scientistes Chrétiens, chacun de nous est engagé dans l’œuvre de construction — construction d’une société. Si elle est bâtie sur une base spirituelle, elle survivra.
Les qualités qui composent cette société sont de nature spirituelle, comme le sont les talents et les compétences que nous utilisons. Leur source est Dieu, l’Esprit. Comme le déclare Mrs. Eddy dans Miscellaneous Writings (p. 232): «L’habileté humaine ne fait que présager ce qui doit ensuite apparaître en tant que son origine divine. »
Lorsque nous travaillons en partant du point de vue que nous utilisons pour Sa gloire ce que nous avons reçu de Dieu, tout sens de travail pénible disparaît. A mesure que nous mettons nos efforts au service de Dieu, notre service pour l’homme est apprécié et nos efforts sont convenablement récompensés.
Comment pouvons-nous en être sûrs ? En reconnaissant que nous sommes essentiellement employés par le Principe divin, qui est impersonnel, impartial, juste et miséricordieux. Lorsque nous mettons le Principe là où il paraît y avoir une personne, nous ôtons de notre pensée un sens limité et fini d’emploi, et tout ce qui s’ensuit.
Christ Jésus donna au monde un exemple durable de quelqu’un qui n’avait aucun doute sur le but de sa vie. Alors qu’il n’avait que douze ans, il dit qu’il s’occupait des affaires de son Père (voir Luc 2:49). Ce qu’il entendait par là est clair si nous observons qu’en chaque chose qu’il faisait il glorifiait son Père, Dieu. Ceci était évident lorsqu’il guérissait les malades et sauvait les pécheurs par des moyens purement spirituels.
Jésus déclara un jour (Luc 16:10): « Celui qui est fidèle dans les plus petites choses est aussi fidèle dans les grandes; et celui qui est injuste dans les plus petites choses est aussi injuste dans les grandes. » Puis il continua: « Si donc vous n’avez pas été fidèles dans les richesses injustes, qui vous confiera les véritables ? »
Sans aucun doute le Maître attirait l’attention de ses auditeurs sur le fait que, à moins qu’une personne soit fidèle dans les choses ordinaires de la vie de tous les jours, elle n’est pas préparée pour l’avancement spirituel. Mais lorsqu’une personne est consacrée à Dieu, ses efforts prennent une plus haute signification. Cette règle s’applique à tout ce qu’elle fait. Si elle ne fait pas de son mieux dans ce qu’elle fait actuellement, elle est injuste, non seulement envers le travail, mais aussi envers elle-même.
Si, dans notre travail, nous sommes en présence d’une situation difficile — un sens d’injustice, de relations humaines troublées, ou autres choses semblables — et que nous lui fassions face avec un sens juste du gouvernement suprême du Principe divin, de deux choses l’une: ou la situation prendra une meilleure tournure, ou nous en serons retirés. Les Scientistes Chrétiens ont si souvent vu cela arriver pour le bien de tous ceux qui sont en cause qu’ils sont encouragés à aborder avec confiance des situations difficiles.
Sous le gouvernement du Principe, ce que donne une personne détermine invariablement ce qu’elle reçoit. Plus elle rend ses efforts précieux pour les autres, plus ces efforts seront précieux pour elle. Ces paroles sont plus qu’un jugement sain; elles indiquent une loi qui opère en faveur de celui qui la comprend et l’accomplit.
La Science Chrétienne nous met à même de prouver que, plus nous sommes spirituellement inspirés, plus nous avons de discernement dans tout ce que nous faisons. Nous pourrons distinguer plus clairement entre ce qui est précieux et ce qui ne l’est pas. Plus nous sommes spirituellement compétents, plus grandes seront nos capacités, plus aiguë notre perception des faits, plus exact notre jugement, et plus précise notre analyse. Chaque pas spirituel fait en avant est un départ de la limitation et de la médiocrité.
Nos rapports avec autrui sont améliorés à mesure que nous apprécions leurs succès et nous en réjouissons. La règle: « Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, vous aussi faites-le pour eux » (Matth. 7:12), est pour toujours la Règle d’or. Remplir nos obligations comme si nous répondions à l’exigence du Principe fait de nous des employés respectés et des patrons dignes de confiance. Cela mène à de plus grandes occasions et à une satisfaction plus réelle dans tout ce que nous faisons.
