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Les occasions favorables

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juillet 1962


La qualité de la vie humaine — son bonheur, son dynamisme et ses joies — est déterminée en grande partie par le sens qu’a l’individu des occasions qui s’offrent à lui d’accomplir son désir de réalisation, d’exercer avec succès ses capacités et de prouver ainsi sa valeur à lui-même et aux autres. Même la confiance basée sur le simple sentiment humain que l’on ne manquera jamais d’occasions de bien faire apporte la libération à la pensée. Mais en Science Chrétienne, cette confiance est basée sur la compréhension scientifique de la totalité de Dieu et de Sa loi du bien toujours active en faveur de Ses enfants.

Plus notre but est spirituel, plus nobles sont les moyens que nous devons utiliser pour y atteindre, plus élevées et plus rémunératrices les exigences qu’ils ont sur nous; par conséquent plus persistante devrait être notre propre discipline spirituelle pour toujours garder le but élevé devant nos yeux.

Cependant, la pensée humaine générale, avec sa croyance au mal et sa négation de la nature divinement juste du bien, semble limiter les occasions de servir un idéal élevé. Cette croyance, par ses suggestions de découragement et de doute de soi, voudrait trop souvent prouver qu’accomplir un noble but n’est pas à notre portée. La diminution de l’enthousiasme spirituel préparerait alors l’entendement humain à accepter quelque but inférieur, moins idéaliste, le rendant ainsi aveugle sur les occasions de véritable accomplissement.

Les Scientistes Chrétiens ne partagent pas la croyance que les occasions de progrès et de réalisations plus élevées sont rares et éloignées, et qu’elles sont plutôt une question de chance. Ils n’admettent pas la nécessité de diminuer leurs idéals spirituels, car ils ont appris que, dans un sens fondamental, le vrai but de la vie humaine est de rendre témoignage à la nature de Dieu, et que l’occasion de remplir ce but est constante et illimitée. En acceptant avec compréhension les attributs de Dieu comme leur appartenant, et ensuite en exprimant vraiment ces qualités dans toute leur conduite, ils prouvent que la porte est toujours ouverte sur les occasions d’accomplir le bien sous toutes ses formes.

Il n’y a jamais un moment où il serait inopportun de servir ce but le plus élevé, jamais une situation, quelque compliquée ou décourageante qu’elle puisse paraître, qui n’offre pas une occasion entièrement favorable pour la manifestation confiante et heureuse de notre vrai caractère en tant que reflet de Dieu.

C’est une erreur mortelle de croire le dicton populaire selon lequel l’occasion ne se présente qu’une fois dans la vie. La Science Chrétienne montre clairement que, parce que l’entendement humain est constamment influencé par les instigations de la prétendue nature mortelle, l’occasion, et le besoin, de manifester les qualités divines, et par là d’apporter le bien à nous-mêmes et à autrui dans une plus grande mesure, est continue. Cela n’est pas non plus une tâche monotone ou pénible, mais d’un intérêt vital. Cela demande une vigilance active contre la suggestion que nous sommes des êtres mortels aux capacités limitées, et n’ayant que des occasions trop rares et trop incertaines de réaliser davantage de bien, pour compter sur elles.

A moins que ces suggestions ne soient repoussées par la compréhension de leur fausseté totale, elles peuvent prendre place dans la conscience de quelqu’un. Elles peuvent ensuite apparaître dans son expérience sous forme d’indécision de but, de manque de confiance en la possibilité d’enlever en temps voulu toute apparente obstruction au bien; ou lui faire oublier la vérité que Dieu a un bon plan pour chacun et qu’Il n’a pas trop d’enfants pour savoir ce qu’Il doit en faire.

Dieu n’a pas de préférés. Son amour bienveillant et tout intelligent agit en faveur de nous tous. Aucun n’est négligé, aucun n’est oublié par Lui. Aucun n’est privé des occasions divinement accordées pour participer à Ses bienfaits.

Le Scientiste Chrétien vraiment consacré n’est jamais pris au dépourvu ni effrayé de profiter de l’occasion de faire le bien. Il sait que Dieu, l’Entendement divin, ne torture pas Son enfant en lui donnant l’occasion de saisir le bien et puis en lui enlevant les capacités et le courage nécessaires pour en tirer avantage.

Parce que Dieu Lui-même nous prépare pour les occasions qu’Il place devant nous, la préparation répondra toujours à leurs exigences. Les combats de David avec les animaux sauvages qui faisaient leur proie de ses moutons lui donnèrent une conviction inébranlable de la présence absolue de son Dieu et de Son aide toute-puissante, sous quelque forme qu’il en eût besoin; il fut ainsi préparé pour l’occasion que Dieu lui donna, le duel avec Goliath.

Ce fut grâce aux batailles livrées avec sa conscience qui s’éveillait que Saul de Tarse fut préparé par Dieu pour répondre à l’appel du Christ. Et Mrs. Eddy, qui découvrit et fonda la Science Chrétienne, parle ainsi de sa propre préparation pour sa tâche: « Dieu avait daigné me préparer pendant bien des années à recevoir cette révélation finale du divin Principe absolu de la guérison mentale scientifique » (Science et Santé, p. 107).

L’histoire montre peu d’occasions si élevées, si exigeantes, et, à la longue, si spirituellement rémunératrices, que celle qui s’ouvrit à Paul ce jour-là dans le désert de Syrie, ou celle qui se présenta à Mrs. Eddy, qui en temps voulu devint la révérée Leader de la séparation la plus radicale de la pensée humaine de l’inutile sujétion à la matière vers la liberté dans l’Esprit, de la timide résistance au mal vers la reconnaissance de la domination donnée par Dieu à l’homme sur les prétentions du mal à la réalité.

Le Scientiste Chrétien vigilant a chaque jour des occasions de rendre le bien pour le mal et de vaincre ainsi ce dernier. Mrs. Eddy nous instruit sur ce point (ibid., p. 571): « En tous temps et en toutes circonstances surmontez le mal par le bien. Connais-toi toi-même, et Dieu te donnera la sagesse qu’il te faudra pour remporter une victoire sur le mal, et Il t’en fournira l’occasion. »

Lorsque Dieu nous donne l’occasion de Le servir, nous devons répondre. Nous ne pouvons nous dérober à Son appel, et nous ne devons pas manquer à notre promesse envers Lui. Nous ne le ferons pas si nous acceptons pour nous-mêmes l’assurance que Paul donna aux Philippiens (2:13): « C’est Dieu qui opère en vous et la volonté et l’exécution, par l’accomplissement de ses desseins d’amour. » Ni la timidité, ni l’ultra-conservatisme, ni le propre intérêt à courte vue ne devraient pouvoir nous dépouiller de la joie et de l’intense satisfaction qu’apportent de telles occasions, ni du merveilleux progrès qui les accompagne, progrès qui ne manquera pas d’apparaître de façon abondante et magnifique dans notre vie de tous les jours.

Le bien est la présence absolue, universelle. Il est la nature même de la Vie et l’intention de l’Amour divin, le grand dispensateur du bien. C’est grâce à la spiritualisation de notre sens d’amour, et, avec lui, de nos buts et de nos ambitions, que nous sommes à même de discerner les occasions données par Dieu pour l’expression progressive du bien, et de nous y engager. Les paroles de Jean apportent cet encourageant message de Dieu à chacun de nous (Apoc. 3:8): «Je connais tes œuvres. J’ai ouvert devant toi une porte que personne ne peut fermer.»

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