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Trouver le concept divin

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’avril 1962


« Rien n'est réel et éternel, — rien n'est Esprit, — hormis Dieu et Son idée. Le mal n'a pas de réalité. Il n'est ni une personne, ni un lieu, ni une chose, mais simplement une croyance, une illusion du sens matériel. » C'est ce qu'écrit Mrs. Eddy à la page 71 de Science et Santé.

Donc, quel que semble être le problème, le mal n'est pas une personne ou une chose, mais une irréalité ou croyance prétendant être quelqu'un ou quelque chose. Cette illusion est soutenue par notre concept actuel du témoignage du sens matériel. Parlant de ce faux concept, Mrs. Eddy dit dans Miscellaneous Writings (p. 353): « Si l'on me demande: Le concept que j'ai de vous est-il juste ? je réponds: Le concept humain est toujours imparfait; abandonnez le concept humain que vous avez de moi, ou de qui que ce soit, et trouvez le concept divin, et vous aurez le vrai concept — mais pas avant. »

Mais comment abandonne-t-on le concept humain pour le divin ? Lorsque nous sommes en présence de suggestions de crainte, de pitié de soi, de ressentiment, de maladie et de péché, nous devons le reconnaître pour ce qu'elles sont — les conceptions erronées de l'entendement mortel. Puisque nous vivons dans un monde de pensée, ce que nous faisons d'une situation en y pensant ou en en parlant sans cesse aux autres, est tout ce qui constitue cette situation pour nous.

La Science Chrétienne enseigne que Dieu, l'Entendement divin, est l'Entendement de l'homme. Alors, dans la mesure où le concept divin, le Christ, la Vérité, gouverne notre pensée, la fausse conception humaine disparaît.

Ainsi le Scientiste Chrétien résiste aux illusions mesmériques du témoignage du sens matériel et commence à triompher du mal dans sa propre pensée en rejetant les suggestions de jalousie, de susceptibilité et de pitié de soi.

Un matin, une mère était très inquiète au sujet de son fils de deux ans qui avait une forte fièvre. Le père de l'enfant voulait lui donner un remède matériel. La mère qui était Scientiste Chrétienne, comprenant que le père avait aussi le droit de choisir un traitement pour l'enfant, demanda qu'on lui accordât quelque temps pour prier pour celui-ci. Son désir fut respecté.

Tandis que la mère allait dans sa chambre, une grande crainte s'empara d'elle. Mais ces paroles réconfortantes d'Ésaïe, répondant à sa prière: « Père, que dois-je faire ? » lui vinrent à l'esprit (45:11): « Ainsi parle l'Éternel, le Saint d'Israël, celui qui l'a créé: Oserez-vous m'interroger sur les événements à venir ? Me donnerez-vous des ordres au sujet de mes enfants et de l'œuvre de mes mains ? » Elle comprit alors que l'Entendement divin, non le temps, l'entendement mortel ou le corps, gouverne l'homme, et qu'il lui fallait trouver le concept divin de l'enfant.

La mère exerça l'autorité que Dieu lui avait donnée sur chacune des pensées qui s'efforçaient de pénétrer dans sa conscience, en se posant la question suivante: « Cette pensée est-elle humaine ou divine ? » Si la réponse était « humaine », elle rejetait la suggestion, mais si la réponse était « divine », elle acceptait le message angélique.

Tandis qu'elle continuait à garder sa propre pensée libre de toute suggestion matérielle, la petite main fraîche de son fils toucha la sienne, tandis qu'il se déplaçait à toute allure sur son tricycle. L'enfant s'était levé et était complètement guéri.

La mère fut reconnaissante de prouver que pour guérir en Science Chrétienne, il faut persévérer dans ses efforts afin de « quitter ce corps, pour demeurer avec le Seigneur » (II Cor. 5:8). Elle vit plus nettement la force puissante qu'est le concept divin, le Christ, la Vérité, dans la conscience individuelle.

Il se peut que les grands prêtres et les scribes aient entrevu le fait que Christ Jésus se détournait de la personne pour se tourner vers Dieu, car Luc rapporte qu'ils lui dirent (20:21): « Nous savons que tu parles et enseignes avec droiture, et que, sans faire acception de personnes, tu enseignes la voie de Dieu en toute vérité. » Puis, comme pour le mettre à l'épreuve, ils demandèrent: « Nous est-il permis de payer l'impôt à César, ou non ? »

Enseignant que le Christ est présent et puissant dans la conscience, Jésus dit (Jean 8:31, 32): « Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes véritablement mes disciples; vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres. » Aussi lorsqu'à notre tour, nous trouvons que nous sommes en réalité les enfants de Dieu, nous sommes affranchis de toutes les fausses conceptions, et nous les dominons.

Notre Leader nous donne cette explication dans Science et Santé (pp. 259, 260): «Si au lieu de tirer nos conclusions concernant l'homme de la perfection, nous les tirons de l'imperfection, nous ne pouvons pas plus arriver à la vraie conception ou compréhension de l'homme, et devenir semblables à cette conception, que le sculpteur ne peut perfectionner les contours de son œuvre en regardant un modèle imparfait, ou que le peintre ne peut représenter la forme et le visage de Jésus, en ayant dans la pensée le caractère de Judas. » Et elle ajoute: « Les conceptions de la pensée mortelle erronée doivent céder à l'idéal de tout ce qui est parfait et éternel. »

Nous devrions nous demander: « Quel pouvoir est-ce que j'attribue au mal en tant que personne, lieu ou chose ? » La réponse devrait être: «Aucun », car chacun de nous doit abandonner le faux concept de l'homme pour le vrai concept, l'identité de l'enfant de Dieu. Trouver et démontrer le Christ, l'idée divine, telle est notre mission individuelle.

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