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Les bénédictions qu'apporte la miséricorde

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’avril 1962


Le propre de la miséricorde est de n'être pas contrainte ;
Elle descend du ciel sur la terre comme une pluie bienfaisante.
Elle est deux fois bénie —
Elle bénit celui qui donne, et celui qui reçoit.


Elle est un attribut de Dieu lui-même ;
Et le pouvoir terrestre n'est jamais plus semblable
à celui de Dieu,
Qu'alors que la miséricorde tempère la justice.

Cette miséricorde, si heureusement décrite par Shakespeare, est une des caractéistiques d'un bon chrétien. Christ Jésus dit (Matth. 5:7): « Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde ! »

Comment serons-nous miséricordieux ? Certainement, se montrer indulgent, pardonner, être plein de compassion et bon dans nos rapports avec autrui, c'est exprimer la miséricorde; mais nous serons le plus miséricordieux, lorsque, au lieu de maintenir dans notre pensée le concept d'un mortel malade et pécheur, nous remplacerons ce faux semblant par l'idée spirituelle, et verrons en Science Chrétienne, l'homme parfait, l'image et la ressemblance de Dieu.

Dieu dispense Sa miséricorde impartialement. Parce que Dieu est Amour, la miséricorde est un attribut naturel de l'être de Dieu. L'homme, en tant qu'expression de Dieu, est naturellement miséricordieux. Parce que la justice et la miséricorde sont intimement liées, la capacité d'être miséricordieux se modèle sur la capacité divine, de même que l'homme imite aussi la justice de Dieu. En exprimant et en reconnaissant chez les autres des qualités telles que l'amour, la miséricorde, la compréhension et autres qualités semblables que l'homme réel reflète et qui lui viennent de Dieu, nous trouvons plus facile de pardonner les soi-disant offenses.

Mrs. Eddy écrit dans Science et Santé (p. 248): « Que le désintéressement, la bonté, la miséricorde, la justice, la santé, la sainteté, l'amour — le royaume des cieux — régnent au-dedans de nous, et le péché, la maladie et la mort diminueront jusqu'à ce qu'ils disparaissent finalement. » Quelle merveilleuse promesse nous avons là ! En exprimant ces qualités divines, nous pouvons commencer à laisser le royaume des cieux régner au-dedans de nous, et la récompense finale que nous obtiendrons pour avoir démontré notre moi véritable, est la disparition du péché, de la maladie et de la mort dans notre existence. Lorsque la miséricorde pénètre notre conscience, il ne reste plus de place pour la haine, l'envie, les récriminations ou la crainte. Non seulement nous sommes bénis, mais tous ceux avec qui nous sommes en contact sentent la marque miséricordieuse de l'amour de Dieu qui s'exprime en nous.

Nous trouvons un exemple remarquable de pardon miséricordieux dans l'histoire biblique qui relate comment Joseph traita ses frères, dont la jalousie et l'égoïsme les avaient poussés à essayer de le tuer. Malgré les nombreuses épreuves injustes qu'il dut subir, son désir de servir Dieu le tira toujours d'embarras, et il fut de plus en plus comblé d'honneurs par les hommes. Lorsque, devenu premier ministre en Égypte, il fut en mesure de se venger de la lâcheté de ses frères, il n'en eut aucunement envie, tout au contraire, il pourvut miséricordieusement à leurs besoins et les combla de présents. Son amour pour eux et la joie qu'il éprouvait à les revoir, prouvèrent que les qualités de miséricorde et de pardon étaient des forces puissantes dans sa pensée.

Le refus de Joseph de répondre aux erreurs exprimées par ses frères, dut lui permettre de pardonner et d'oublier aisément, et il fut miséricordieux et aimant sans effort. La pensée de Joseph qui était pleine de compassion et prête à aider, lui permit de bénéficier abondamment de la miséricorde divine.

Nous lisons dans les Psaumes (103:2–4): « Mon âme, bénis l'Éternel, et n'oublie aucun de ses bienfaits ! C'est lui qui pardonne toutes tes iniquités, qui guérit toutes tes infimités, qui arrache ta vie au tombeau, qui te couronne de bonté et de miséricorde. »

Puisque nous ne pouvons maintenir en même temps dans notre pensée des concepts opposés tels que l'erreur et la Vérité, il est clair que lorsque nous maintenons dans notre pensée le concept parfait de l'homme, nous ne pouvons y maintenir un faux concept de l'homme. Si nous semblons voir des qualités de pensée ou des manifestations physiques, en nous-mêmes ou chez les autres, qui soient dissemblables à l'expression de l'être de Dieu, nous pouvons aussitôt les classer en tant que concepts de l'entendement mortel — illusions — non en tant qu'idées ou manifestation de Dieu. Cette classification aboutit à la conclusion inévitable que les fausses manifestations physiques ne sont que des croyances sans fondement ni pouvoir.

Tant qu'une illusion est considérée comme une réalité, il nous reste quelque chose dont nous devons essayer de nous débarrasser. Lorsque l'illusion est reconnue pour ce qu'elle est, on voit qu'elle n'a ni substance, ni pouvoir de se perpétuer, ni loi qui la soutienne, ni place à occuper. Lorsque nous atteignons ce stade, nous n'avons plus besoin de travailler pour nous débarrasser de quelque chose, mais nous devons plutôt nous attacher à la perfection présente de l'homme, jusqu'à ce que l'illusion soit dissipée faute de croyance en sa réalité. Ce raisonnement est une des expressions les plus efficaces de la miséricorde de Dieu; car il bénit non seulement celui qui maintient la vérité, mais bénit même ceux qui semblent être ses ennemis, et finalement il s'aperçoit qu'il n'a pas d'ennemis.

Le sixième article de foi de la Science Chrétienne met le Scientiste Chrétien dans l'obligation d'être miséricordieux. Il dit ( Science et Santé, p. 497): « Et nous promettons solennellement de veiller et de prier pour que cet Entendement qui était en Christ Jésus soit également en nous; de faire aux autres ce que nous voudrions qu'ils nous fissent; et d'être miséricordieux, justes et purs. »

En voyant l'homme parfait, nous maintenons cette élévation de pensée que Christ Jésus démontra si clairement. Nous voyons les autres comme nous voudrions qu'ils nous voient. Cette attitude miséricordieuse nous rendra justes et purs, et avec elle nous verrons se manifester ici-bas et dès à présent ce qu'attendait le Psalmiste (Ps. 23:6): « Oui, le bonheur et la grâce m'accompagneront tous les jours de ma vie, et je passerai de longs jours dans la maison de l'Éternel. »

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