« L'hérédité n'est pas une loi », déclare Mrs. Eddy à la page 178 de Science et Santé. Cet énoncé fut prouvé dans notre famille il y a environ trente ans. Un neveu vint habiter avec nous lorsqu'il avait douze ans. A cette époque il rendait visite chaque semaine à un docteur qui l'examinait pour s'assurer s'il était diabétique ou non. Son père, un oncle et une grand-tante étaient morts tout jeunes du diabète.
Après avoir été avec nous environ six mois, il demanda la permission d'aller à l'École du Dimanche de la Science Chrétienne avec nos filles. Il devint un élève régulier et lut chaque jour une partie de la Leçon-Sermon du Livret Trimestriel de la Science Chrétienne. Lorsqu'il atteignit l'âge de seize ans, il manifesta les symptômes du diabète et tomba très malade. Ce fut une expérience angoissante, et notre neveu paraissait s'affaiblir à vue d'œil.
Sa grand-mère paternelle demanda qu'il soit examiné et traité médicalement, mais il refusa. Il dit qu'il avait eu assez de soins médicaux pendant sa jeunesse et qu'il désirait se reposer sur Dieu seul; il fut traité en Science Chrétienne par un praticien consacré, qui était aussi son moniteur à l'École du Dimanche. La grand-mère dit qu'elle ne pouvait supporter de le voir dépérir, et qu'il allait mourir comme les autres.
Après avoir été traité en Science Chrétienne pendant à peu près deux mois, il commença soudain à aller mieux. Son appétit revint, il se réveilla chaque matin avec une joie et une fraîcheur plus grandes, et le désir de sortir avec les autres garçons nous montra qu'il était bien sur le chemin de la guérison. En quelques semaines il fut libéré de l'esclavage du prétendu diabète héréditaire. A vingt ans il passa tous les examens physiques pour l'armée de l'air.
Cette expérience prouva les paroles de Dieu à Ézéchiel (18:2, 3): « Pourquoi répétez-vous continuellement ce proverbe dans le pays d'Israël: Les pères ont mangé du raisin vert et les dents des enfants en sont agacées ? Aussi vrai que je suis vivant, dit le Seigneur, l'Éternel, vous n'aurez plus lieu de répéter ce proverbe en Israël. » Nous avons appris que l'homme, le rejeton de l'Esprit, Dieu, n'hérite que le bien.
Je suis reconnaissante pour les nombreuses guérisons que nous avons eues dans notre famille. La Science Chrétienne vint à nous à un moment où j'en avais besoin, et, par la lecture de Science et Santé, je fus guérie de tuberculose des cordes vocales, pour laquelle j'avais été traitée médicalement pendant dixsept ans. Mon témoignage de guérison fut donné dans le Christian Science Sentinel du 7 février 1948. Un membre assez âgé de la famille fut guéri d'un cancer de la vessie, et un autre d'une attaque de paralysie. Ces deux personnes ont eu une vie active pendant de nombreuses années après ces guérisons.
C'est vraiment un privilège de participer à notre mouvement en étant membre de L'Église Mère et d'une église filiale, dans laquelle j'ai servi comme Seconde Lectrice. La Science Chrétienne a enrichi notre vie et nous a apporté la bénédiction de la santé et du bonheur. Pour tous ces bienfaits je ne puis que dire, empruntant les paroles du Psalmiste (Ps. 104:24): « O Éternel, combien tes œuvres sont nombreuses ! Tu les as toutes faites avec sagesse; la terre est pleine de tes richesses. » — Nouvelle-Orléans (Louisiane), États-Unis.
