Il y a plus de dix-neuf siècles, un homme impotent de naissance fut guéri instantanément par la compréhension spirituelle de Pierre et de Jean. Il s'en alla « marchant, sautant et louant Dieu » (Actes 3:8).
Un matin, alors que je traversais la rue, je fus renversée par une automobile. Un agent m'emmena inconsciente à l'hôpital où l'on dit que mon état était désespéré. Puis on me conduisit dans un grand hôpital où quatre médecins dirent qu'ils ne pouvaient rien faire pour me sauver.
L'agent qui avait été sur les lieux de l'accident trouva mes papiers d'identité et avertit la directrice de l'école où j'enseignais. La directrice, qui était aussi Scientiste Chrétienne, téléphona aussitôt à une praticienne de la Science Chrétienne. Le septième jour, lorsque je repris connaissance pour la première fois, je pus manger sans difficulté, bien que la radiographie révélât que les deux mâchoires avaient été fracturées et deux dents presque arrachées. Les infirmiers n'avaient pas remis les os, ni soutenu les dents par des fils de fer. Bien des années plus tard un dentiste, me montrant ces deux dents, me dit qu'elles étaient de beaucoup les meilleures dents que j'avais.
Malgré les protestations du médecin qui assurait que je ne pourrais pas vivre si l'on me transportait, je pus quitter l'hôpital grâce au travail consacré de la praticienne. On me conduisit dans un petit sanatorium pour Scientistes Chrétiens. Le troisième jour, je pus me servir d'un bras qui avait été cassé en trois endroits et j'écrivis à une amie. Peu de temps après, j'écrivis une lettre de plusieurs pages à la praticienne.
Au bout de quatre semaines, je rendis visite à la praticienne dans son paisible chalet de montagne. Lorsque vint le moment d'aller se coucher, je m'aperçus que j'éprouvais une sensation bizarre, mais qui n'était pas pénible, dans les deux jambes. Une amie qui était là me demanda de prendre une canne qui était dans la pièce. Tandis que nous nous dirigions vers la maisonnette que j'allais occuper, mes pieds et mes jambes devinrent soudain insensibles. Très surprise, je m'appuyai pesamment sur la canne, me demandant si j'allais garder mon équilibre ou tomber. Désirant de tout cœur suivre la praticienne qui nous avait devancées, j'essayai de lever un pied et de marcher. Comme j'avançai le pied, j'eus l'impression qu'un énorme nuage sombre venait de se lever de ma conscience. Mettant la canne sous mon bras, je courus jusqu'à la maisonnette; et sautant deux marches, je me trouvai sur la véranda aux côtés de la praticienne. « Vos jambes n'ont rien du tout, n'estce pas » dit-elle en riant.
Cinq semaines plus tard, je repris mon poste à l'école et acceptai de plus lourdes responsabilités. Apprenant que j'étais guérie, le médecin de l'hôpital, fort surpris, s'exclama: « Je m'incline devant la Science Chrétienne ».
J'apprécie énormément le travail inlassable de la praticienne, et je suis infiniment reconnaissante pour la Science Chrétienne et envers Mrs. Eddy qui la découvrit et la fonda, et qui dit (Miscellaneous Writings, p. 105): « La vie réelle ou existence de l'homme est en harmonie avec la Vie et ses glorieux phénomènes. » Je dis avec Paul (I Cor. 15:57): « Grâces soient rendues à Dieu, qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ! » — Portland (Oregon), États-Unis.
Invoque-moi au jour de ta détresse: je te délivrerai, et tu me glorifieras. — Psaume 50:15.
