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D'où viennent le péché, la maladie et la mort?

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de février 1962


Aucune question n'a peut-être été posée plus avidement et n'a reçu moins de réponses satisfaisantes que celle qui sert de titre à cet éditorial. La difficulté repose dans le fait que la question affirme et suppose implicitement la réalité de quelque chose qui n'est pas réel, de quelque chose qui ne paraît réel qu'à un faux sens des choses. La question considère comme établie la réalité du mal et ne réussit pas à distinguer entre ce qui existe réellement et ce qui paraît seulement être.

Le sens matériel, le faux sens des choses, pose la question. Si une réponse satisfaisante pour ce faux sens pouvait être donnée, elle rendrait l'erreur authentique; elle assignerait la vérité à l'erreur et semblerait ainsi perpétuer l'erreur au nom de la vérité.

La seule réponse correcte à la question est que le péché, la maladie et la mort n'ont ni cause, ni créateur, ni Principe. A mesure que l'on trouve cette réponse raisonnable et acceptable, le fardeau que ces faussetés imposent à l'humanité diminuera progressivement jusqu'à ce qu'il disparaisse finalement.

La Science Chrétienne fournit un moyen d'aborder le péché, la maladie et la mort, qui donne à la pensée préparée par la Science une supériorité toujours croissante sur ces choses. Elle donne à la fois l'explication et la preuve, comme Jésus le faisait.

Un degré préparatoire se trouve dans Science et Santé avec la Clef des Écritures, où Mrs. Eddy écrit (p. 301): « La délusion, le péché, la maladie et la mort résultent du faux témoignage du sens matériel, qui, d'un point de vue supposé, en dehors de la distance focale de l'Esprit infini, présente une image renversée de l'Entendement et de la substance où tout est inverti. »

Pour apprécier la signification de cette déclaration, supposons que vous prenez votre Bible, que vous l'ouvrez, et que vous vous apercevez que vous la tenez à l'envers. A moins que vous ne soyez un gymnaste mental, la page vous sera inintelligible.

Si vous changez la position de la Bible dans votre main, les mots deviendront intelligibles. Mais qu'en est-il du message communiqué par les mots? Une capacité de lire les mots n'assure pas une compréhension du message. L'inversion, ou la position à l'envers, est maintenant à l'intérieur, non au-dehors. Essayer de comprendre un message spirituel « d'un point de vue supposé, en dehors de la distance focale de l'Esprit infini », c'est comme si vous essayiez de lire la Bible à l'envers.

Qui, ou qu'est-ce qui renverse? C'est le « faux témoignage du sens matériel », ce même sens matériel qui demande: « D'où viennent le péché, la maladie et la mort? » L'existence spirituelle est interprétée seulement par le sens spirituel. C'est grâce à ce sens-Ame que Christ Jésus voyait l'univers, y compris l'homme, dans le bon sens, ou, comme le dit la Science Chrétienne, en Science. C'est grâce au sens spirituel que Mrs. Eddy fut à même de saisir la signification exacte des paroles et des œuvres du Maître. Et c'est grâce au sens spirituel que nous comprenons et démontrons ce qu'elle a découvert et fondé.

Il n'y a rien de mystérieux au sujet du sens spirituel. C'est le sens dont nous sommes tous doués par notre Créateur. Nous l'exerçons quand nous pensons en termes de la totalité de l'Esprit et quand, sur la base de la totalité de l'Esprit, nous nous accordons à reconnaître qu il n'existe réellement rien qui ne soit pas spirituel.

Nous lisons dans Science et Santé (p. 210): « Sachant que l'Ame et ses attributs sont pour toujours manifestés par l'homme, le Maître guérit les malades, donna la vue aux aveugles, l'ouïe aux sourds, la marche aux boiteux, mettant ainsi en lumière l'action scientifique de l'Entendement divin sur les entendements et les corps humains, et donnant une meilleure compréhension de l'Ame et du salut. »

Qu'est-ce qui permit à Jésus de savoir que l'Ame et ses attributs sont « pour toujours manifestés par l'homme »? C'était le Christ, l'élément divin en lui. Il n'essaya pas de rendre un homme malade bien portant. Son concept spirituellement scientifique de l'homme lui permettait de voir l'homme tel qu'il est réellement, en bonne santé, complet, libre, en dépit de la fausse évidence que le sens matériel donne du contraire, et ceci le débarrassait de l'évidence que ce faux sens présentait.

Dans le premier chapitre de la Genèse nous lisons que Dieu fit l'homme à Sa propre image et ressemblance. Dieu étant Esprit, cet homme doit être spirituel. Il suit donc logiquement que cette image renversée, le concept matériel de l'homme, est la dissemblance de Dieu. Ce concept matériel présente l'homme comme étant un mortel corporel. Il attribue à la matière les qualités de l'être qui n'appartiennent qu'à l'Esprit. C'est de cette inversion, de ce faux témoignage du sens matériel, que la délusion, le péché, la maladie et la mort se produisent.

Le Christ, l'idéal divin qui constituait la réalité de l'être du Maître, constitue également la réalité de notre être. Dans ce fait nous trouvons la grande signification de l'enseignement du Maître, la promesse dominante de son ministère. Amené dans le domaine de notre besoin présent, ce Christ, cette nature divine de l'homme, identifie chaque aspect de la création avec Dieu, l'Esprit, le « Père des lumières, en qui il n'y a aucune variation ni aucune ombre de changement » (Jacques 1:17).

Rejetons le faux témoignage des sens matériels, voyons les choses du dedans de « la distance focale de l'Esprit infini », et nous aurons une image correcte de l'Entendement et de la substance, avec toutes les choses à l'endroit, toutes les choses dans leur propre relation avec le Principe divin, et ainsi en accord harmonieux avec tout le reste.

Notre Leader déclare dans Science et Santé (p. 488): « Seul l'Entendement possède toutes les facultés, la perception et la compréhension. Par conséquent les qualités mentales ne sont pas à la merci de l'organisation et de la décomposition, — autrement les vers mêmes pourraient défaçonner l'homme. S'il était possible que les vrais sens de l'homme soient endommagés, l'Ame pourrait les reproduire dans toute leur perfection; mais ils ne peuvent être ni troublés ni détruits, puisqu'ils existent dans l'Entendement immortel, non dans la matière. »

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