Aujourd’hui une conception de la loi fait que le savant ne considère pratiquement rien comme étant une chose établie. Il discute volontiers le témoignage des sens physiques quand ce témoignage ne s’accorde pas avec son concept de la loi naturelle. Mais, ayant contesté l’évidence des sens matériels, le savant se tourne, pour avoir confirmation de ses théories, vers les sens physiques mêmes qu’il avait d’abord contestés. Car chaque pas dans la recherche scientifique, chaque nouvelle découverte, doivent être rendus tangibles à un ou plusieurs des sens physiques avant de pouvoir être acceptés par le monde scientifique.
Le sens qu’a le Scientiste Chrétien de la loi spirituelle, qui est infaillible, le conduit à contester l’évidence des sens matériels, mais, contrairement au savant, il ne s’appuie pas sur ces sens pour confirmer ses découvertes. Il sait que la connaissance acquise au moyen des sens physiques ne peut jamais le mener à la Vérité spirituelle, car la matière n’a aucune connaissance de l’Esprit. Ainsi, comme le grand Maître, Christ Jésus, il demande au sens spirituel de lui montrer ce qui est vrai et ce qui est faux, et il prie humblement pour posséder davantage de cette compréhension de l’Esprit qui pénètre le sens matériel aveugle des rayons du Christ qui guérit, la Vérité.
Il apprend ainsi que c’est le sens de la matière qui trompe, non seulement dans le premier cas, mais aussi dans le second. Mrs. Eddy l’expose de cette manière dans Science et Santé: « L’entendement mortel voit ce qu’il croit aussi certainement qu’il croit ce qu’il voit. Il sent, entend et voit ses propres pensées » (p. 86). Ainsi quand le Scientiste se tourne vers Dieu en priant pour être guéri, ses pensées sont élevées jusqu’à un sens plus haut de la perfection et de la santé qui appartiennent à l’homme en tant que reflet de Dieu, et il apprend que c’était une croyance mortelle, plutôt que ses sens physiques, qui prétendaient d’abord qu’il était malade. Par conséquent, lorsqu’il est guéri grâce à la prière, il apprend qu’il est en bonne santé, non pas parce que ses sens le lui disent, mais parce que le Principe divin l’en informe.
Connectez-vous pour accéder à cette page
Pour avoir le plein accès aux contenus du Héraut, activez le compte personnel qui est associé à tout abonnement au Héraut papier ou abonnez-vous à JSH-Online dès aujourd’hui !