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« L’œil qui voit »

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’octobre 1962


Notre vue est fortement mise à contribution, soit par la lecture, soit par les affaires, la circulation automobile, les divertissements, la vie familiale. La valeur d’une bonne vue est évidente. Cependant, l’humanité est convaincue que les déficiences visuelles relèvent d’une loi générale et qu’on ne peut les corriger que par des moyens physiques.

La Science Chrétienne enseigne comment résister mentalement aux prétentions importunes de l’entendement mortel. Grâce à elle, un membre de ma famille put mettre de côté les lunettes qu’il avait utilisées pendant plus de vingt ans et ne s’en est plus jamais servi, même parvenu à un âge très avancé. Le traitement de la Science Chrétienne aide l’individu à acquérir le sens spirituel de son moi réel, l’enfant parfait ou l’idée de Dieu, qui possède par réflexion l’habileté et le discernement divins.

Les arguments des cinq sens physiques limitent toujours notre habileté, notre endurance, la réalisation de nos projets. L’homme est considéré comme mécanique et physique. Mais quelle inversion des faits, n’est-ce pas ?

En réalité, l’homme est l’idée composée de Dieu. Dieu, l’Entendement divin, créa l’homme à Son image et à Sa ressemblance, comme Son reflet ou Son représentant parfait. Ainsi, l’homme est entièrement mental et spirituel; il n’est jamais physique ni mécanique.

Se concevoir soi-même comme une idée et non comme un corps matériel, voilà une pensée qui élève. L’homme, l’idée composée de Dieu, inclut tout élément nécessaire à sa fonction spirituelle et parfaite, c’est-à-dire à l’expression de Dieu.

Le Christ, la Vérité, le pouvoir et la nature exprimés de Dieu, apparaît à la conscience humaine quand l’individu suit l’exemple de Christ Jésus et les enseignements de la Science Chrétienne. Le Christ, la Vérité, corrige tout ce qui semble faux dans l’expérience humaine. La fonction ou l’office du Christ consiste à corriger ou à élever la conscience humaine.

Dans le cas de la vue, la Science Chrétienne explique que ce n’est pas la matière qui voit, mais l’Entendement, la source de toute intelligence et de toute connaissance. La Science Chrétienne révèle qu’il n’y a actuellement qu’un Entendement. C’est pourquoi l’entendement mortel ne saurait même prétendre qu’il voit, puisque, dans la Science, l’entendement mortel n’existe pas. La vraie vue consiste à voir spirituellement les magnificences de la création divine.

L’homme, l’image et la ressemblance de Dieu, n’est jamais privé de la vue spirituelle. Et l’on peut appliquer ce fait scientifiquement pour corriger une vue déficiente. Mrs. Eddy déclare dans Science et Santé (p. 427): « L’Entendement immortel, gouvernant tout, doit être reconnu comme suprême, tant dans le prétendu domaine physique que dans le domaine spirituel. »

Lorsque j’étais dans ma dernière année de collège, je souffrais de maux de tête fréquents et pénibles causés par des lectures prolongées. On me dit qu’il me fallait des verres spéciaux; c’est pourquoi, après plusieurs examens, je fis faire des lunettes. Après les avoir portées quelques semaines, je me mis à me rebeller contre cette limitation injuste de l’entendement mortel et je me résolus à ne plus dépendre de deux cercles de verre poli.

Je commençai à prier et à étudier, selon la Science Chrétienne, le sujet de la vue. Lorsque j’étais tenté de la mesurer au moyen de chiffres, je me rappelais que la mesure de Dieu était l’infinité et que la mesure de l’homme était le reflet infini de Dieu.

J’étudiais chaque jour la définition des « yeux » dont voici une partie (ibid., p. 586): « Discernement spirituel, — non matériel, mais mental. » Je priais pour savoir que comme image et ressemblance de Dieu je reflétais le discernement spirituel. M’efforçant mentalement de comprendre ma relation avec Dieu, je vis que comme enfant de Dieu j’étais en pleine possession de mes sens spirituels, y compris la vue parfaite.

J’appris que le sens spirituel consistait à percevoir la totalité du bien, que nous pouvions commencer à percevoir le bien spirituel en recherchant et en trouvant l’évidence du bien qui nous entourait, comme la beauté et l’ordre dans la nature, le bien dans l’humanité, l’harmonie des événements. Mais il nous faut aller plus loin. Nous devons rechercher la cause spirituelle qui crée cette beauté et cette harmonie. Nous entrevoyons ainsi davantage les magnificences de la beauté et de la bonté spirituelles.

En travaillant ces points, je commençai à comprendre la nécessité de purifier ma pensée de toute notion fausse et matérielle et de la remplacer par l’idée parfaite de Dieu et de l’homme. Notre Leader déclare (ibid., p. 248): « Il nous faut former des modèles parfaits dans la pensée et les contempler constamment, autrement nous ne les reproduirons jamais dans des vies sublimes et nobles. »

Maintenant ces modèles parfaits dans ma pensée, je pus mettre de côté mes lunettes trois semaines après, malgré mes lectures ininterrompues. Trois ans plus tard, je fis une expérience semblable avec des lunettes contre le soleil, que j’étais obligé de porter pour protéger mes yeux qui semblaient extrêmement sensibles. Un praticien de la Science Chrétienne m’aida et cette sensibilité extrême disparut complètement et pour toujours.

Les horizons spirituels sont illimités. A scruter les vérités profondes de notre être, nous discernons notre nature réelle et aussi ce qui constitue notre héritage de domination. Nous pouvons apercevoir la perfection de Dieu et Son reflet parfait, l’homme. Nous distinguons l’homme dans la pleine possession de ses sens spirituels, non amoindris par le temps ou l’espace, car le temps et l’espace fini ne font pas partie du royaume de Dieu. Nous voyons l’homme capable de comprendre et de percevoir, reflétant Dieu, l’Entendement divin.

Quand par la prière nous appliquerons à l’expérience humaine le fait que le sens spirituel est la perception du bien total, cette vérité guérira notre vue plus naturellement et plus efficacement que tout autre moyen matériel. Comme disent les Proverbes (20:12): « L’oreille qui entend et l’œil qui voit, c’est l’Éternel qui a fait l’un et l’autre. »

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