Quelle joie pour ceux qui, par l’étude et l’application de la Science Chrétienne, apprennent que le royaume des cieux règne au-dedans de leur véritable moi, et qu’il ne peut jamais être perdu ! Ils découvrent que, quelles que soient leurs conditions de vie, et quelque sombre et incertain que l’avenir puisse paraître, le bien leur est révélé, toujours présent et accessible, s’ils sont spirituellement éveillés aux faits de l’être réel.
On recouvre le sens du bien, de la santé et du bonheur, lorsqu’on arrive à reconnaître, en Science Chrétienne, l’irréalité de l’existence mortelle et la réalité toujours présente de l’être spirituel. Alors, cette promesse des Écritures « Je vous dédommagerai ainsi des récoltes qu’ont dévorées les sauterelles » (Joël 2:25) prend une signification pratique.
Christ Jésus a dit (Matth. 18:11): « Le Fils de l’homme est venu sauver ce qui était perdu. » Puis, parlant plus spécialement des enfants, il expliqua le grand amour de Dieu pour ceux qui ont le cœur pur, en ces termes: « Ce n’est pas la volonté de votre Père, qui est dans les cieux, qu’un seul de ces petits périsse. » Le Maître prouva l’efficacité de la vérité qui guérit, en délivrant du péché et de la souffrance, ceux qui recherchaient son secours. Il savait que l’être véritable n’est pas déchu, mais parfait et droit. Il voyait l’homme réel, comme étant semblable à Dieu, et ceci lui permettait d’élever ceux qui étaient dans le besoin, au-dessus de leur pensée mortelle, qui était à l’origine de leurs maux et de leurs discordes.
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