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« Où est ta victoire ? »

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de janvier 1961


Ceux qui étudient la Bible et les œuvres de Mrs. Eddy acquièrent l'assurance que la mort n'est pas une finalité ou, à vrai dire, une réalité, mais un mensonge, ou tromperie, qui doit être rejeté ici-bas ou dans l'au-delà, grâce à la compréhension du fait que Dieu est la vie de l'homme.

Tôt ou tard nous avons tous l'occasion de mettre cette compréhension en pratique. Souvent la disparition d'êtres chers nous oblige à nous tourner sans réserve vers Dieu, l'Amour divin. Mrs. Eddy nous dit dans Science et Santé (p. 322): « Nous commençons dès lors à connaître la Vie dans la Science divine. »

Même le mot « mort », qui d'après le dictionnaire signifie « cause ou occasion de la perte de la vie », nous apparaît en Science Chrétienne comme une fausse appellation, car la Vie, Dieu, est éternelle et ne peut jamais être perdue pour l'image divine, l'homme.

Dès son enfance, on apprit à l'auteur de cet article à comparer la disparition d'un être cher au passage d'une personne d'une pièce de la maison dans une autre. Nous ne sommes pas inquiets pour ceux qui sont dans la pièce à côté, lui apprit-on, bien que nous ne puissions les voir ou communiquer avec eux. Nous savons que rien ne leur est arrivé, qu'il ne leur a pas été fait de mal, et nous ne sommes pas accablés de chagrin parce qu'ils ne sont pas restés avec nous. Certainement tous ceux qui sont dans la maison habitent sous le même toit; tous peuvent jouir de la même chaleur et de la même protection. Et chacun continue à accomplir les tâches qui lui ont été assignées. L'auteur a prouvé la véracité de ce concept.

A la page 251 de Science et Santé nous lisons: « Dans l'illusion de la mort, les mortels se réveillent à la connaissance de deux faits: 1° qu'ils ne sont pas morts; 2° qu'ils ont simplement franchi le seuil d'une nouvelle croyance. » Réalisant que les croyances à l'âge, à la maladie ou aux accidents, n'ont pas détruit son être, l'individu se réveille de la croyance qu'il a trépassé.

En réalité, les soi-disant morts ne sont allés nulle part. Leur vraie identité, étant spirituelle, existe éternellement. Chaque idée demeure, comme nous, dans la maison du Père, est abritée et réconfortée par Sa présence, en sécurité dans Son amour, et est toujours l'objet de Sa tendre sollicitude. Tous doivent individuellement se diriger vers le même but, vers la compréhension de l'être parfait, immortel et spirituel de l'homme.

Dans Unité du Bien, Mrs. Eddy écrit (p. 2): « L'homme véritable, réellement sauvé, est prêt à être le témoin de Dieu dans la pénétration infinie de la Vérité, et peut affirmer que l'Entendement qui est le bien, ou Dieu, n'a aucune connaissance du péché. » Quelques lignes plus loin elle ajoute: « Selon cette même règle, en Science divine, les mourants — s'ils meurent dans le Seigneur — s'éveillent du sentiment de la mort à une conscience de Vie en Christ, avec une connaissance de Vérité et d'Amour supérieure à celle qu'ils possédaient auparavant. » Notre Leader explique en outre que (ibid., pp. 2, 3): « Ceux qui atteignent cette transition appelée la mort, sans avoir tiré tout le profit des leçons de cette école primaire de l'existence mortelle, — et qui croient encore à la réalité, au plaisir et à la douleur de la matière, — ne sont pas prêts à comprendre l'immortalité. »

Ceci étant vrai, nous devons tous apprendre à reconnaître le néant des prétentions de la matière, et la totalité de la Vie divine, dans laquelle il n'y a ni chagrin ni mort.

L'homme n'est jamais seul, car il est toujours un avec Dieu. Il est donc inséparable de tout ce qui est bon, de la source abondante des idées divines qui répondent à tout besoin humain. Nous trouvons un remède au chagrin en tournant notre pensée vers l'extérieur, en reflétant cet amour désintéressé qui bénit les autres et ainsi nous enrichit.

Nous ne voulons pas la simple sympathie humaine; nous voulons comprendre ce qu'est véritablement la mort: rien. Un sentiment de changement dans les affaires humaines doit céder la place à la compréhension de l'état spirituellement inchangé de l'homme; un sentiment de perte doit être remplacé par la compréhension que Dieu donne tout et que l'homme, ayant tout, est à jamais complet. La pitié de soi doit être remplacée par l'appréciation spirituelle du moi, et par la perception du fait que nous trouvons le vrai bonheur en étant de fidèles témoins de Dieu, la Vie divine.

L'homme spirituel existe en tant qu'expression de l'Être divin. Sa vie manifeste à jamais la Vie divine. Elle est infailliblement harmonieuse, le déroulement perpétuel du bien, car la Vie est Principe; elle renferme toute activité juste, car la Vie est Entendement; elle est toujours consciente, constamment heureuse et sereine, car la Vie est Ame; elle est vitale, incorporelle, ne commençant pas dans la matière et n'en sortant pas en mourant, car la Vie est Esprit. Connaître la Vie, Dieu, signifie connaître la Vie comme l'homme l'exprime. Lorsque nous nous attachons à ces vérités, elles se manifestent dans notre expérience, car notre expérience est toujours le résultat de ce que nous pensons.

Chaque fois que nous refusons d'accepter la croyance générale que l'homme meurt, nous sommes mieux à même de démontrer pour nous-mêmes la nature indestructible de l'homme. Que nous devons le faire ici-bas ou dans l'au-delà, nous est clairement montré dans cette déclaration biblique (I Cor. 15:26): « La mort est l'ennemi qui sera détruit le dernier. » Comme nous pouvons être reconnaissants envers Christ Jésus qui nous montra comment en triompher, et envers Mrs. Eddy qui dévoila le Christ, l'idée divine de Dieu et le moi spirituel de l'homme !

Lorsque nous percevons la bénédiction que renferme une épreuve pénible, nous avons triomphé de celle-ci. Alors nous pouvons demander avec Paul (I Cor. 15:55): « O mort, où est ta victoire ? O mort, où est ton aiguillon ? » et répondre (verset 57): « Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ. »

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