J'ai commencé à étudier la Science Chrétienne, poussée par le grand désir de trouver Dieu, de Le connaître — d'entendre la voix de Celui qui nous invite à boire l'eau de la spiritualité éternelle — et de Lui obéir. A l'époque, j'étais en proie à une suite de déceptions, de chagrins, et d'afflictions morales, et je souffrais de nombreux maux physiques. Pour moi, le tableau était sombre.
Plusieurs mois avant d'entendre parler de la Science Chrétienne, je souffrais d'une affection visible dans le cou, et le docteur diagnostiqua un goitre. Étant donné l'état avancé de la maladie, il me conseilla de me faire opérer.
Comme j'étais l'unique soutien de ma famille, je ne pouvais quitter mon travail, aussi me fallut-il attendre jusqu'aux vacances d'été pour prendre une décision. Mais avant que ne vînt ce moment, il fut prouvé que « Dieu est pour nous un refuge, un rempart, un secours dans nos détresses » (Ps. 46:2). Un ami et collègue me parla de la Science Chrétienne et me donna un exemplaire de Science et Santé avec la Clef des Écritures par Mary Baker Eddy.
Je commençai à assister aux services d'une Église du Christ, Scientiste, qui était dans le voisinage. Je devins une Scientiste Chrétienne consacrée; chaque jour ma compréhension grandissait et je reçus de nombreuses bénédictions. Ce qui me donna le plus de joie fut la guérison du goitre. Récemment, je fus vraiment reconnaissante lorsque je comparai une photographie d'identité prise avant de connaître la Science Chrétienne, avec une photographie prise à présent où je suis normale et où toute trace de cet état anormal a disparu.
Comment la guérison s'était-elle produite ? Mrs. Eddy dit dans Science et Santé (Préf., p. xi): « La guérison physique par la Science Chrétienne résulte aujourd'hui comme au temps de Jésus, de l'opération du Principe divin, devant laquelle le péché et la maladie perdent leur réalité dans la conscience humaine et disparaissent aussi naturellement et aussi nécessairement que les ténèbres disparaissent devant la lumière, et le péché devant la réforme. »
J'avais oublié le moi et étais quelque peu sortie des ténèbres, pour pénétrer dans la lumière de la Vérité, Dieu, et le Principe divin qui opérait avait rétabli l'harmonie de mon corps.
Je rends grâce à Dieu pour cette nouvelle lumière, pour le fait de connaître la vérité et de l'appliquer, pour l'aide affectueuse des praticiens et des amis qui répondent toujours à l'appel sincère, ainsi que pour le privilège de servir dans une église filiale. — La Havane, Cuba.