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[Original en allemand]

J'ai de nombreuses raisons d'exprimer ma...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juillet 1960


J'ai de nombreuses raisons d'exprimer ma profonde reconnaissance pour les innombrables richesses que la Science Chrétienne m'a apportées, et pour les multiples guérisons que j'ai eues, guérisons morales aussi bien que physiques. Je suis aussi reconnaissante pour les heures sacrées pleines d'inspiration et d'élévation spirituelle dont nous pouvons jouir avec un sens de beauté indescriptible et sous diverses formes, grâce à l'étude de la Bible et des œuvres de Mrs. Eddy.

Il y a environ douze ans, j'avais une maladie de reins. Je me traitai moi-même pendant des semaines en utilisant les vérités qui se trouvent dans le livre de texte de la Science Chrétienne, Science et Santé, mais n'obtins guère de soulagement. Un jour, je ressentis des douleurs tellement violentes que je dus lutter contre la crainte qui m'envahissait de perdre connaissance et de mourir.

La suggestion me venait sans cesse qu'il serait peut-être bon d'appeler un docteur. Dans ma grande détresse, je m'accrochai à Dieu, tel un enfant fatigué, et dis: « Je préfère mourir plutôt que d'employer des remèdes matériels. L'Esprit, étant Dieu, est Tout, et il n'y a pas de matière. »

Lorsque j'eus ainsi résisté à la crainte, des messages angéliques vinrent me réconforter. Ma conscience fut inondée de lumière. Je commençai à voir que Sa présence remplit tout l'espace, et pour la première fois je me vis en tant qu'idée spirituelle et inviolable, aimée de son créateur. La guérison fut instantanée. Je fus guérie en même temps de l'envie de boire du café.

Depuis, le passage qui suit m'a toujours réconfortée et bénie lorsque des difficultés se sont présentées (Ps. 139:14): «Je te loue de ce que tu as fait de mon corps une œuvre si étonnante et si merveilleuse. Oui, merveilleuses sont tes œuvres, et mon âme ne se lasse pas de le proclamer. »

Plus tard, cette vision spirituelle des splendeurs de l'Ame, Dieu, me permit de résoudre un problème dans lequel une autre personne était impliquée, et qui avait été pour moi une source de chagrin, de détresse, de désespoir et de ressentiment pendant des années. Je commençai à voir que l'autre personne était en réalité une idée spirituelle. Il me fallut toute une année pour faire taire toutes les suggestions qui voulaient sans cesse me faire croire le contraire. Mais durant cette année il fut prouvé que la persévérance, la patience et la douceur mènent au but de la perfection ultime. Ma récompense fut la glorieuse compréhension du fait que je n'avais jamais été traitée injustement, donc il ne pouvait y avoir quelqu'un de méchant.

La solution de ce problème a été pour moi une source de riches bénédictions. Depuis lors j'ai connu l'abondance et l'harmonie dans une plus grande mesure.

Un samedi soir, alors que j'étais Première Lectrice dans une Société de la Science Chrétienne, j'eus soudain la fièvre et fus prise de vertiges. Le dimanche, néanmoins, je partis à l'église sur mon scooter. J'avais du mal à conduire le scooter et je me sentais très faible, mais j'avais un profond sentiment de sécurité en Christ, ce qui m'affermit et me réconforta de sorte que je pus m 'acquitter de mes devoirs.

Tandis que je me tenais au pupitre pour commencer le service par le chant du premier cantique, qui était le poème de Mrs. Eddy « Aube de Noël » (Poems, p. 29), je fus prise à nouveau d'un grand vertige, et pour ne pas tomber je m'agrippai au pupitre. Avec une profonde ferveur et une grande confiance, plus fort et plus clairement que jamais, je priai en répétant les paroles du cantique, et lorsqu'on eut fini de le chanter, j'étais complètement guérie. Mon cœur déborde de joie et de gratitude pour toutes les bénédictions qui viennent lorsqu'on est Premier Lecteur.

Ma reconnaissance pour la Science Chrétienne et pour celle qui l'a découverte, Mrs. Eddy, est infinie. Je suis profondément reconnaissante pour le cours d'instruction, pour les réunions d'association qui sont un enrichissement, pour les nombreuses bénédictions et les joies qui me sont venues en servant dans l'église. Mon désir est d'être digne de porter le nom de Scientiste Chrétienne. —

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