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En la présence de Dieu

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juillet 1960


Un Scientiste Chrétien qui se tourne vers la Vérité divine pour résoudre un problème, que ce soit le sien ou celui d'un autre, est face à face avec Dieu. Il se conforme aux strictes exigences du Premier Commandement (Ex. 20:3): « Tu n'auras point d'autres dieux devant ma face », et aux glorieuses promesses du Sermon sur la Montagne, notamment à celles-ci (Matth. 7:7): « Demandez, et l'on vous donnera; cherchez, et vous trouverez; frappez, et l'on vous ouvrira. » Il apprend à l'aide de préceptes et de preuves que puisque Dieu est Amour et que Dieu est infini, comme le déclare la Bible, l'homme est toujours dans l'omniprésence de l'Amour, le bien omnipotent, l'unique Entendement.

Parce qu'il n'y a rien en dehors de l'unique Dieu infini, toujours présent, il n'y a pas d'autre dieu à adorer. Parce que Dieu est toujours présent là où nous sommes, nous ne pouvons demander aucune bonne chose qui soit impossible, rechercher un bienfait qui ne puisse être accordé, frapper à aucune porte de la Vérité qui ne puisse s'ouvrir. La Science Chrétienne révèle que Dieu exprime tout ce qu'il y a à exprimer, et que cette expression divine est l'univers spirituel qui inclut l'idée spirituelle composée, l'homme, et par conséquent la vraie individualité de chacun de nous.

La présence est un attribut de Dieu. Il est impossible de parler d'absence lorsqu'il s'agit de Dieu. Pour être Amour infini, Dieu doit être infiniment présent. Étant Entendement infini, Son savoir et Son intelligence sont infiniment accessibles. La Vérité, qui est un autre synonyme de Dieu, est forcément toujours présente et démontrable.

La présence de Dieu inclut la présence de la beauté, de la joie, de la pureté spirituelles, et autres qualités similaires. Elle dénote l'abondance de l'intelligence, de la sagesse, de la perception, de la santé, de l'activité, des richesses spirituelles, toujours accessibles. Cette présence divine ne vient de nulle part; elle existe en soi, et n'a ni commencement ni fin. Elle ne va nulle part, car elle est infinie; remplissant tout l'espace, elle ne peut être perdue ou s'éloigner de nous.

Les qualités divines toujours présentes de Dieu sont manifestées par l'homme qui est créé à l'image et à la ressemblance de Dieu. Par conséquent la présence de Dieu et la présence de l'homme véritable n'indiquent pas deux états d'être séparés, mais l'unité de Dieu et de l'homme, de l'Entendement et de son idée, de l'Amour et de son accomplissement. La filialité divine de l'homme témoigne de la paternité de Dieu.

Puisqu'il en est ainsi, pouvons-nous, étant toujours en présence de Dieu, oser nous tenir devant Lui et dire: « Père, j'ai quelque chose que Tu n'as jamais fait; j'ai une maladie, j'ai des soucis, je manque de quelque chose » ? Ou bien, « Père, j'ai perdu quelque chose que Tu m'as donné; j'ai perdu ma santé, mes ressources, ma domination » ? Pourtant, n'est-ce pas là ce que nous faisons chaque fois que nous admettons l'existence d'une condition discordante ?

La réfutation des prétentions erronées se trouve dans les paroles pleines d'assurance que Christ Jésus prête au père dans la parabole de l'enfant prodigue. Parlant à son fils aîné, il dit (Luc 15:31): « Mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce que j'ai est à toi. »

Parce que la maladie, la discorde, la pauvreté et la mortalité n'appartiennent pas à Dieu, elles ne peuvent être exprimées par l'homme. Là même où la maladie semble se manifester, là où le manque de quoi que ce soit semble laisser un vide, là même se trouve Dieu, le bien, infiniment présent, remplissant tout l'espace. Dans Miscellaneous Writings Mrs. Eddy déclare (p. 173): « Si l'Entendement, Dieu, est tout pouvoir et toute présence, l'homme n'a à faire face à aucun autre pouvoir et à aucune autre présence qui — entravant son intelligence — le fassent souffrir, l'enchaînent et le trompent. La perfection de l'homme est intacte; d'où vient donc qu'il y ait quelque chose en dehors de Lui qui ne soit pas la contrepartie mais la contrefaçon du créateur de l'homme ? »

L'auteur eut la preuve qu'en s'attachant à ces vérités il en résulte la guérison. Il en fut ainsi dans le cas d'un homme qui souffrait d'une grave maladie de peau. Les docteurs avaient non seulement reconnu qu'ils étaient incapables de le guérir, mais ils avaient aussi exprimé l'opinion qu'il risquait de perdre la vie. Jusque-là l'homme n'avait pas accepté la Science Chrétienne, mais sa femme et son fils qui étaient Scientistes Chrétiens tous les deux, le supplièrent alors de se faire traiter en Science Chrétienne. Il consentit quoique sans beaucoup d'espoir, parce qu'il se sentait si malade.

On appela un praticien de la Science Chrétienne, et il rendit visite au patient. Il lui expliqua la nature infinie de Dieu, le bien, et déclara que là où la maladie semblait se manifester, il y avait à la place de tout cela la pureté et l'activité de Dieu, l'Amour. Le patient avait toujours été un homme religieux et avait reconnu que Dieu est omniprésent; mais c'était la première fois qu'il se rendait compte que Dieu, l'Amour divin, n'était pas seulement autour de lui, mais qu'Il remplissait également tout l'espace, ne laissant aucune place qui pût être en dehors de la présence divine.

Il accepta ce qui était à la base du traitement qu'on lui offrait, et en très peu de temps il fut complètement guéri. Il devint membre de L'Église Mère, La Première Église du Christ, Scientiste, à Boston, Massachusetts, et membre d'une église filiale où il remplit diverses fonctions pendant bien des années.

Pour le Scientiste Chrétien, le sens de la présence de Dieu qui remplit tout l'espace est non seulement une protection qui l'empêche de faire le mal, mais une source de bien toujours accessible, un refuge et un soutien, une raison d'espérer avec confiance. Nous ne pouvons admettre qu'il y ait un mauvais effet en la présence de Dieu, car en réalité il n'y a pas de tel effet. Au contraire, nous élevons nos pensées avec confiance vers Dieu, le divin Tout, et nous voyons qu'en Sa présence il y a l'harmonie, le courage, la pureté, la santé et la vie pour toujours.

Il ne s'agit pas de changer une mauvaise pensée mortelle en une bonne pensée mortelle. Il s'agit de remplacer la pensée mortelle par la vraie conscience spirituelle de l'être immortel de l'homme en tant qu'image de Dieu.

L'homme n'est pas séparé de Dieu. Il n'est pas un mortel grimpant avec peine et descendant en glissant la pente des efforts humains. Il est l'expression spirituelle de l'être de Dieu, fondé sur l'Amour, couronné par la Vie. Cette conscience humaine qui frappe, demande et cherche à être admise en la présence de Dieu, ne s'approche de la vraie nature de l'homme que dans la mesure où elle commence à comprendre la vraie nature de Dieu.

L'homme, l'idée spirituelle, est non seulement toujours en la présence de Dieu, mais il est en fait l'expression spirituelle de cette présence. Il est ce qui permet de reconnaître Dieu, de même qu'on reconnaît le soleil à la lumière qui vient de lui. Comme l'écrit Mrs. Eddy dans Science et Santé, à la page 266: « L'homme est l'idée de l'Esprit; il reflète la présence béatifique, inondant l'univers de lumière. »

Un dictionnaire indique clairement que le mot « béatifique » veut dire « donnant le bonheur suprême ». En la présence béatifique de Dieu, comment l'homme pourrait-il être malheureux ? Comment peut-il être malade ? Dieu n'est pas seulement le plus grand pouvoir; Il est le seul pouvoir. La crainte, la maladie, la pauvreté, et toutes choses semblables, ne sont pas plus fortes que Dieu. En Sa présence, elles perdent même l'apparence du pouvoir, et elles sont remplacées dans la conscience humaine par la paix de l'âme et l'harmonie du corps.

En la présence de Dieu il n'y a aucun mal parce qu'il n'y a pas de place pour le mal. L'omniprésence est la présence de la Vérité, dans laquelle il n'y a ni mensonge ni menteur. C'est la présence de l'Entendement dans laquelle il n'y a ni croyance ni quelqu'un qui croit. Aucun mal humain ne peut rester un mal humain en face de la vérité du bien-être spirituel. De même que dans le jardin d'Éden, Adam et Ève essayèrent de se cacher « parmi les arbres du jardin, loin de la face de l'Éternel Dieu » (Gen. 3:8), de même le faux état de conscience appelé en Science Chrétienne « entendement mortel », essaye de se cacher loin de Dieu parmi les ambiguïtés des théories médicales, des lois physiques, des craintes humaines, et autres choses du même genre.

Rien, cependant, ne peut se cacher loin de la présence de l'omniprésence. Lorsque nous percevons ce fait, nous mettons toute erreur à découvert et la voyons telle qu'elle est — le néant — et l'homme se trouve être toujours dans l'éclat resplendissant de Dieu, droit, sans crainte, libre.

Mrs. Eddy écrit dans Rétrospection et Introspection (p. 60): « La Science dit à toutes sortes de maladies: “Sache que Dieu est toute-puissance, et toute-présence, et qu'il n'y a rien d'autre que Lui”; et les malades sont guéris. »

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