La Science Chrétienne m'a donné la paix et la joie. Il y a une trentaine d'années, dans une grande ville de l'Ouest, plusieurs médecins éminents me condamnèrent. J'avais le cœur malade, et je restais quelquefois des heures sans connaissance. J'étais très malheureuse et découragée.
Un jour une amie me prêta un exemplaire de la Christian Science Sentinel. Comme l'italien est ma langue maternelle, j'eus beaucoup de peine à le lire. Je persévérai cependant de mon mieux, et bientôt je me sentis plus forte — toutes choses me paraissaient différentes.
J'avais pris chaque jour un remède dont j'aurais besoin toute ma vie, affirmait le docteur. Un jour, au moment de le prendre, je me dis: « Non, si Dieu est le seul pouvoir, cette potion n'a aucun pouvoir. » Je la versai donc à l'égout. Réunissant toutes les fioles et les paquets de médicaments qui étaient chez moi, je les enfouis dans le jardin. En très peu de temps je fus guérie. Les troubles cardiaques ne sont jamais revenus, et je n'ai plus eu recours aux médicaments.
Outre cette guérison physique, il y eut de grands progrès dans notre foyer. Parce que j'étudiais sans cesse la vérité, les choses devinrent plus harmonieuses. Je suis reconnaissante d'être membre de L'Église Mère et d'une église filiale, où je puis travailler dans les comités et à l'École du dimanche.
La gratitude remplit mon cœur. Je ne puis que dire: « O Dieu, je Te rends grâces d'avoir donné au monde Mary Baker Eddy. » Pouvoir aider mon prochain, voilà ma prière. — Santa-Cruz (Californie), États-Unis.