La Science Chrétienne a fait beaucoup pour moi, j’en éprouve une profonde reconnaissance qui m’incite à écrire ce témoignage. Mon intérêt pour cette Science remonte à plus de quarante ans. Depuis lors je n’ai jamais pris de remèdes ni consulté un médecin.
C’est pendant une épidémie de grippe espagnole que j’eus ma première guérison marquante. Étant très malade, j’étais devenue si faible que je pouvais à peine soulever ma main. Nous eûmes recours à une praticienne qui passa à mon chevet une partie de la nuit, travaillant avec fidélité. La crise passa, et je fus bientôt complètement guérie. Plus récemment grâce à l’aide d’un praticien et à ma compréhension du Dieu parfait et de l’homme qui L’exprime parfaitement, je fus guérie en quelques jours d’une mauvaise foulure au genou.
Pendant la deuxième Guerre mondiale et les quelques années suivantes passées à Berlin je fus merveilleusement protégée, ce dont je suis profondément reconnaissante. La Science Chrétienne avait été interdite et durant quatre années nous ne pûmes communiquer avec L’Église Mère. Nous n’avions ni cultes ni publications Scientiste Chrétiennes. Pourtant nous n’eûmes jamais l’impression d’être isolés; au contraire nous nous sentions soutenus.
Je désirais beaucoup suivre le cours d’instruction en Science Chrétienne, et à ma grande joie un professeur habitant l’Angleterre consentit à m’avoir comme élève en 1948. Il était alors très difficile de quitter l’Allemagne, mais je m’attachai à ces paroles de Mrs. Eddy dans Science et Santé (p. 326): « Si vous travaillez et priez avec des motifs sincères, votre Père vous ouvrira le chemin. »
Il fallait vaincre bien des obstacles. Deux mois avant la date fixée pour le cours, une réforme monétaire à Berlin fit disparaître presque toutes nos économies. Puis vint le blocus. On ne pouvait sortir de la ville que par avion et il fallait payer sa place en devises étrangères, qui me faisaient défaut. Une amie me rappela ce qui était arrivé à Pierre qu’un ange avait fait sortir de la prison. La Bible dit (Actes 12:10): « Ils arrivèrent à la porte de fer qui donne sur la ville. Cette porte s’ouvrit devant eux d’elle-même. »
Je savais que par la prière « la porte de fer » pouvait aussi s’ouvrir devant moi, mais j’ignorais comment la chose arriverait. Je pus voir qu’ayant été acceptée pour le cours d’instruction en Science Chrétienne, j’avais le droit de m’attendre à être à mon poste au jour fixé. J’affirmai que rien ne pouvait m’empêcher de faire une chose qui représentait vraiment un progrès. Je priais ainsi lorsque d’une façon tout à fait inattendue je reçus un billet pour l’avion allant à Londres. Ma joie et ma gratitude furent sans bornes, car la sollicitude de Dieu m’était prouvée. « Que Dieu ne peut-Il faire? » (Science et Santé, p. 135.)
Il m’est impossible de dire ce que représente pour moi la Science Chrétienne. Elle m’a guérie physiquement, elle m’a permis de vaincre certains défauts. Je suis très reconnaissante d’avoir suivi le cours et d’avoir assisté à une Assemblée annuelle de L’Église Mère; j’ai beaucoup apprécié mon séjour au Sanatorium de la Science Chrétienne à Chestnut Hill, Massachusetts. L’aide des praticiens dévoués toujours prêts à nous secourir dans la détresse est aussi un sujet de reconnaissance. — Londres, Angleterre.
