C’est sur le conseil d’un médecin ami, qui soignait avec dévouement ma femme pour une pénible maladie, mais sans succès, que je suis entré en contact avec la Science Chrétienne. Mes études théologiques en vue de mon ministère dans une des églises de notre ville ne me prédisposaient pas à la sympathie pour un mouvement religieux trop étranger à mes convictions et dont je n’avais guère entendu parler qu’avec sarcasme. Cependant mes préventions tombèrent dès mon premier entretien avec une praticienne.
J’appris à mieux considérer la révélation du premier chapitre de la Bible, où l’Esprit, Dieu, vit que ce qu’Il avait fait était très bon. En outre, on me fit comprendre que le mal est complètement inexistant pour la conscience divine. Je devais bientôt en avoir la preuve, alors qu’une double otite, compliquée de congestion pulmonaire, fut guérie par le traitement que me donnait en Science Chrétienne une chère amie. Ma femme put elle aussi apprécier les bienfaits de la Science Chrétienne et y trouver un précieux réconfort, en sorte que nous étudiâmes avec enthousiasme cette religion.
Quelques années plus tard, je résolus de renoncer à la carrière ecclésiastique. Cette décision fut prise bien que je n’eusse pas des ressources suffisantes; il fallait assurer d’une autre façon le bien-être de notre foyer, mais je ne me mis pas en souci.
Soutenu par ma femme, j’entrepris de démontrer la vérité de cette belle promesse: « L’Amour divin a toujours répondu à tout besoin humain, et y répondra toujours » (Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy, p. 494). Ma confiance ne fut pas déçue: un mois plus tard j’entrai dans ma nouvelle carrière de professeur dans une des Écoles supérieures de notre ville. A partir de ce jour, les preuves de la direction et de la protection divines ne m’ont jamais manqué. Quelles belles années j’ai passées au milieu de la jeunesse, avec l’encouragement et l’inspiration que j’ai trouvés dans le privilège d’être membre de L’Église Mère et d’une église filiale! Pendant trente-sept ans j’ai participé au travail de l’église où j’ai notamment exercé les fonctions de Deuxième Lecteur.
Les démonstrations du pouvoir de la Vérité ont été nombreuses. J’ai vu céder presque instantanément une névrite très douloureuse, et j’ai pu accomplir toute ma carrière de professeur durant de longues années sans avoir été sérieusement entravé par la maladie. Bien plus, une prédisposition au rhumatisme qui datait de mon enfance a complètement disparu.
Parmi les démonstrations récentes je mentionne la plus saisissante pour moi. Par suite d’une perte d’équilibre, je fus précipité du haut en bas de treize marches dans l’escalier de mon jardin, mais — si étrange que cela paraisse — avec le sentiment d’être soutenu dans ma chute. Je me relevai sans la moindre contusion, murmurant comme une action de grâce la parole du psaume quatre-vingt-onze: « Il ordonnera à ses anges de te garder dans toutes tes entreprises. Ils te porteront sur leurs mains. »
Oui, la Science Chrétienne est vraiment la perle de grand prix, devenue plus précieuse encore grâce au cours d’instruction. Elle a enrichi de bénédictions mon foyer heureux et m’a valu entre autres les trésors d’affection d’amis véritables. En outre cette Science m’a permis de me libérer de l’usage — bien que modéré — des boissons alcooliques et du tabac.
De tout mon cœur je remercie Dieu de m’avoir permis de mieux comprendre l’œuvre unique de Jésus, le héraut humain du Christ, et la sublime mission de notre révérée Leader, Mrs. Eddy, au service de la Vérité. A tous ceux qui se dévouent dans des activités diverses pour le rayonnement de l’Église organisée par Mrs. Eddy sur le fondement inébranlable du Christ, j’exprime ma sincère reconnaissance.—Genève, Suisse.