« La dernière extrémité de l'homme est l'opportunité de Dieu. » La vérité de ce dicton m'a été prouvée bien des fois. Dans mon enfance j'aimais à lire la Bible, et mon père me dit un jour: « Il y a un Dieu, mais l'église et les écoles ne nous enseignent pas le vrai chemin qui mène à Lui. Quelque chose fait défaut. » Bien des années s'écoulèrent avant que j'apprenne à prier vraiment.
Grâce à une amie je trouvai le chemin de la Science Chrétienne. Elle me donna un exemplaire du Héraut (dans l'édition allemande), et bien que sceptique au début, je l'étudiai avec zèle. Le premier article que j'y lus me toucha profondément. Les paroles de mon père me revinrent à la pensée, car je savais que dans cet article j'avais enfin découvert la chose qui manquait. Après avoir longtemps cherché, j'avais trouvé le chemin conduisant à Dieu par le Christ guérisseur.
Une praticienne me prêta le livre de texte Scientiste Chrétien, Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy. Rentrée chez moi je lus jusque tard dans la nuit sans éprouver de fatigue. Le lendemain je me levai de très bonne heure; il me semblait que j'étais née de nouveau. J'avais été guérie d'une douleur sourde dans la tête, et la crainte de l'avenir avait disparu. Alors mon mari s'intéressa également à l'admirable doctrine de la Science Chrétienne. Il étudia le livre de texte, et l'hydropisie dont il souffrait se guérit.
En 1938 j'eus un accident dû au manque de prudence. Comme je mettais en ordre la chambre de mon fils, je déplaçai un pistolet servant à donner l'alarme. Le coup partit et la poudre m'atteignit en plein visage. Mes yeux surtout étaient affectés. Je dis tout haut « l'exposé scientifique de l'être » qui se trouve à la page 468 du livre de texte. Quand mon fils rentra, il lava mon visage et me conseilla de faire venir un docteur; sinon, dit-il, je risquais de perdre la vue. Refusant toute aide matérielle, je priai mon fils de me lire la Leçon-Sermon que donnait cette semaine-là le Livret Trimestriel de la Science Chrétienne. Au bout d'un moment j'ouvris les yeux. Ne pouvant rien voir, je fus terrifiée et j'eus peur de devenir aveugle.
Néanmoins je mis toute ma confiance dans le pouvoir de Dieu qui guérit. Un verset de la Bible me vint à la pensée (Prov. 20:12): « L'oreille qui entend et l'œil qui voit, c'est l'Éternel qui a fait l'un et l'autre. » Je rendis grâce à Dieu, heureuse de savoir que la vue est une faculté de l'Ame, incapable d'être altérée ou détruite. Quand je rouvris les yeux je pus distinguer le contour des choses qui m'entouraient. Ma reconnaissance fut profonde, car je savais que j'étais guérie. La lumière augmenta, et le lendemain à l'église je pus faire ma tâche comme Première Lectrice.
Par la compréhension et la mise en œuvre de ce qu'enseigne la Science Chrétienne, au cours des années maintes conditions inharmonieuses prenant diverses formes ont été vaincues dans ma famille. Les refroidissements, la rougeole, la fièvre scarlatine, la diphtérie, la coqueluche, les blessures causées par des accidents — toutes ces choses furent guéries.
Après le décès de mon mari, avec l'aide de Dieu je pus résoudre le problème des ressources. Les paroles n'expriment qu'imparfaitement ma profonde gratitude envers la Science Chrétienne qui a donné un but à ma vie. Je suis reconnaissante d'être membre de L'Église Mère et d'avoir suivi le cours d'instruction.
En toute humilité je m'efforce sans cesse de marcher avec Dieu et de faire connaître aux chercheurs la voie du Christ, de la Vérité. Jésus déclara (Jean 8:31, 32): « Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes véritablement mes disciples; vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres. »
Ma reconnaissance s'adresse à notre révérée Leader, Mrs. Eddy; grâce à sa découverte, la Bible est maintenant une lumière guidant l'humanité, éclairant le chemin qui mène au concept spirituel de l'être. — Cobourg (Bavière), Allemagne.