Il est clair que chacun de nous est une identité consciente, ayant connaissance de soi-même et de son environnement. Selon la révélation de la Science Chrétienne, l'identité de l'homme ou sa conscience individuelle doit être spirituelle, parfaite, car c'est l'image de Dieu. Le premier chapitre de la Genèse expose cette vérité; Jésus le Christ en donna la preuve lorsqu'il parvint à un état de conscience purement spirituel et dépouilla le concept humain.
A la page 475 de Science et Santé avec la Clef des Écritures Mary Baker Eddy, dans sa définition de l'homme, écrit notamment: « L'identité consciente de l'être telle qu'elle se révèle dans la Science, dans laquelle l'homme est le reflet de Dieu, ou Entendement, et par conséquent est éternel. » Dieu, l'Entendement divin, est toujours conscient. Il ne saurait y avoir en Lui des strates de pensée inconsciente. Au fait, le savoir de Dieu c'est le processus conscient par lequel l'homme et l'univers sont créés, soutenus. Si Dieu n'était plus conscient d'une identité formée par Lui, celle-ci disparaîtrait — cesserait d'exister. Mais parce que Dieu est Entendement, il n'y a point d'inconscience en Lui; et parce que « l'homme est le reflet de Dieu, ou Entendement, » son identité ne renferme aucun élément d'inconscience.
Saisir la signification profonde de ces vérités, c'est contrebattre la fausse croyance d'après quoi l'homme serait un mortel en partie conscient mais dans une grande mesure inconscient, dont les actions seraient dès lors parfois volontaires, mais souvent involontaires. C'est détruire l'aberration d'après laquelle notre élément conscient lutterait en vain contre un élément tyrannique inconscient et finirait par s'y soumettre.
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