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[Original en allemand]

Il y a trente ans, après des couches très...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de février 1953


Il y a trente ans, après des couches très pénibles, je pus tenir dans mes bras un bébé en vie, contrairement à l'attente des docteurs; mon grand désir fut alors que cet enfant n'ait jamais à blesser ou à tuer le fils d'une autre mère. A cette époque je ne comprenais pas la nature de Dieu et de Sa création spirituelle comme la Science Chrétienne nous la fait connaître, mais j'avais une grande confiance en Lui.

Quelques années plus tard, la Science Chrétienne me fut présentée et démontrée alors que je souffrais beaucoup, en partie par ma faute; mais j'eus bien de la peine à l'accepter, car au début je n'étais pas prête à faire ce qu'elle exige au point de vue moral. Pendant les années qui suivirent, l'étude de cette religion tout à fait satisfaisante a produit chez moi une régénération complète, au double point de vue physique et moral, ainsi que pour les ressources; dans ma famille des relations jusqu'alors inharmonieuses s'améliorèrent grandement.

Lorsque la guerre éclata en 1939, j'avais déjà le bonheur d'être membre de L'Église Mère et de travailler au sein d'une église filiale; j'avais aussi suivi le cours d'instruction. J'avais donc appris que cette parole de la Bible est vraie (I Jean 4:16): « Dieu est amour; et celui qui demeure dans l'amour, demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui. » Ayant pu voir à la lumière de la Vérité les qualités réelles et bonnes qui se trouvent chez tous les peuples, je tâchai d'en convaincre mon fils, et mes efforts furent récompensés. Il se joignit volontairement à une troupe technique qui faisait un travail constructif, et il put aider ses camarades.

Pendant de longues périodes je fus sans nouvelles de lui; à un certain moment l'erreur me suggéra que ne pas me mettre en souci c'était manquer d'amour; alors un message qui semblait être celui d'un ange me fit penser à ces paroles de notre révérée Leader, Mary Baker Eddy, dans le livre de texte Science et Santé avec la Clef des Écritures (p. 113): « La métaphysique divine de la Science Chrétienne, pareille à la méthode des mathématiques, prouve la règle par l'inversion des termes. » Grâce à cette lumière je pus reconnaître que, comme le dit Jean dans son épître (I Jean 4:18): « Il n'y a point de crainte dans l'amour; » par l'inversion j'appris à comprendre qu'il n'y a pas d'amour dans la crainte, et ceci me libéra de la fausse anxiété humaine.

Plus tard, j'eus grand besoin de cette compréhension. Sous une rafale d'obus et de bombes aériennes, mon fils qui était en Crimée depuis quelques mois, dut avec ses camarades se frayer un chemin jusqu'à Sébastopol, pour y attendre le transport qui les évacuerait. Sans la compréhension que m'avait donnée la Science Chrétienne, je ne sais si j'aurais pu supporter ces longues semaines d'angoisse. Ce qui me réconforta, ce fut la certitude toujours plus claire que Dieu, l'Amour, est tout-puissant. Je savais que l'Amour ne crée point les armes matérielles qui sont les résultats apparents de la haine, de l'envie, de l'orgueil et de la crainte; elles ne sont donc pas comprises dans l'omnipotence de l'Amour. Au début je pensais principalement à mon fils, mais je fus conduite à englober ses camarades et finalement ses prétendus ennemis dans mes déclarations de la vérité.

Aux heures les plus sombres, mes amis Scientistes Chrétiens m'apportèrent l'inspiration et la lumière en m'adressant des paroles réconfortantes, ce dont je leur sais gré. Mon fils sortit indemne de ces grands périls; nous savons, lui et moi, qu'une profonde reconnaissance est due à Dieu et à la Science Chrétienne.

« La paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence » (Phil. 4:7) continua d'accompagner mon fils. A la fin des hostilités, pendant quelques mois je fus de nouveau sans nouvelles, mais je tâchais de le voir dans l'harmonie, libre et content, comme l'image de Dieu. Finalement j'appris qu'il avait été prisonnier de guerre mais qu'il avait obtenu sa libération pendant l'été 1945, et que comme par miracle il avait pu retrouver des parents qui avaient dû s'enfuir de chez eux.

Elles nous furent prouvées dans leur plénitude ces paroles de notre Leader (Science et Santé, pp. 66, 67): « Le chagrin a sa récompense. Il ne nous laisse jamais au point où il nous a trouvés. La fournaise sépare l'or du rebut afin que l'image de Dieu puisse être gravée sur le métal précieux. » Voilà des années que je suis apparemment loin de mon fils, mais j'ai la grande joie de voir d'après ses lettres que, soutenu par la compréhension et la démonstration, il accepte d'une manière naturelle la Science Chrétienne, et y conforme sa vie.

Mon témoignage serait incomplet si je ne mentionnais pas le bon travail des Ministres Scientistes Chrétiens pour la période de guerre, auxquels je suis très redevable. Avec un amour vraiment fraternel, ils prirent des arrangements pour que mon fils pût recevoir les publications de la Science Chrétienne, ce qui n'aurait pas été possible sans leur aide. Grâce à leurs efforts j'eus enfin, au bout d'une année d'attente, des nouvelles de ma famille, dont certains membres avaient été chassés de la région qu'ils habitaient.

Je n'arrive pas à dire ma profonde gratitude envers Dieu au sujet du Christ, de la Vérité, et de Mrs. Eddy, Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne, qui fit preuve de courage et de fidélité. Reconnaître humblement cela, obéir loyalement, démontrer avec joie — voilà le genre de vie auquel je dois tendre pour exprimer ma gratitude. —

Rempli de joie et de reconnaissance envers Dieu dont l'action s'est manifestée dans ma vie, je confirme le témoignage de ma mère.

Au début de la guerre j'entrai dans le Corps des signaleurs où je n'avais point à blesser ou à tuer qui que ce soit. Je pus même acquérir des connaissances pratiques pour la profession que j'avais choisie, celle d'ingénieur. Ces années ne furent donc pas perdues pour moi comme pour la plupart des jeunes gens de mon âge.

Quand je me trouvai dans une situation très dangereuse — lors de l'évacuation en Crimée — je ne perdis jamais la ferme assurance que Dieu, mon Père céleste, ne permettrait pas qu'il m'arrivât malheur. Vraiment, ce n'est point par hasard que je suis sorti indemne de nombreux périls.

La sollicitude de Dieu me fut maintes fois prouvée; ces preuves et les lumineuses explications d'un praticien de la Science Chrétienne m'aidèrent à voir que suivre l'exemple du Christ Jésus est toujours possible. Cette belle compréhension m'inspire une reconnaissance sincère. —

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