C'est avec un profond sentiment de gratitude que j'écris ce témoignage. En 1915 j'eus ma première guérison par la Science Chrétienne. J'avais consulté un spécialiste parce que je souffrais de végétations adénoïdes; ce mal remontait à mon enfance et j'avais déjà subi plusieurs opérations. J'allai chez le docteur un vendredi, mais il me pria de revenir le lundi suivant parce qu'il était trop occupé pour procéder à une intervention chirurgicale. Dans l'intervalle un ami me conseilla d'avoir recours à la Science Chrétienne. Je fus traité, et lorsque le lundi suivant je me présentai de nouveau chez le docteur, il déclara qu'une opération serait entièrement superflue: il ne voyait rien à enlever.
La Science Chrétienne m'a valu de nombreuses bénédictions. Sans doute quelquesunes se présentèrent sous forme de difficultés à résoudre, mais la lutte m'a fait comprendre que l'Entendement divin est Tout. L'inspiration et les progrès ont été la récompense véritable pour laquelle les guérisons physiques servirent en quelque sorte de signaux. Parmi les maux qui furent guéris je citerai les rhumes, la claudication, la névralgie, les migraines, des éruptions, ainsi que l'habitude de fumer — choses qui cédèrent à l'application de la loi du Principe. Je puis attester avec reconnaissance que j'ai vu se produire maintes guérisons dues à l'action de la loi divine, dans les cas suivants: diphtérie, poliomyélite, phlébite, pleurésie, influenza, mastoïdite.
Les lois du Principe divin sont aussi efficaces lorsqu'on les applique aux affaires internationales que lorsqu'il s'agit du problème le plus simple. La « Prière Quotidienne, » par Mrs. Eddy (Manuel de L'Église Mère, Art. VIII, Sect. 4) contient cette phrase: « Et puisse Ta Parole enrichir les affections de toute l'humanité et les gouverner! » Le fait que l'Entendement gouverne se manifeste aujourd'hui par la rapidité avec laquelle certains problèmes très ardus, soit dans notre pays soit à l'étranger, viennent à la surface pour être résolus.
En Italie je dus avec d'autres personnes préparer l'occupation militaire de l'Autriche; plus tard j'aidai à mettre en œuvre dans la Haute-Autriche les mesures prévues. Dans les deux cas, l'application de la Règle d'or produisit l'harmonie et le rétablissement d'une vie aussi normale que le permettaient les répercussions de la guerre.
Les paroles ne peuvent exprimer toute mon humble gratitude pour le bien que m'a fait la Science Chrétienne, et surtout pour l'aide qu'elle apporte quant aux problèmes du monde. J'éprouve une indicible reconnaissance au sujet de bien des choses: l'amour de Dieu, l'œuvre du Christ Jésus qui nous montra le chemin, celle de Mary Baker Eddy qui suivit cette voie et donna aux humains une religion curative pratique, le travail du Conseil Directeur de L'Église Mère qui maintient les stipulations du Manuel, la pensée intelligente et progressive qui prévaut dans La Société d'Édition de la Science Chrétienne, faisant connaître au monde la lumière de la Vérité, les nombreux praticiens fidèles et modestes qui consacrent leur vie à la régénération de l'humanité, les membres du Conseil des Conférences toujours si vaillants, le cours d'instruction qui fut pour moi un grand bienfait. Je sais que Dieu guérit par la Science Chrétienne. — Washington (District de Columbia), États-Unis.
