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Des Œuvres plus grandes

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’avril 1952

The Christian Science Monitor


Jésus de Nazareth a fait la promesse suivante (Jean 14:12): « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais; il en fera même de plus grandes, parce que je vais auprès du Père. »

Beaucoup ont cru que ces paroles concernaient l'entourage immédiat du Maître, et que les œuvres curatives du christianisme étaient censées prendre fin avec le départ des premiers disciples. Ce ne fut naturellement point le cas. L'œuvre de la guérison spirituelle se poursuivit après l'ascension pendant quelque trois siècles; cette activité était inhérente à la primitive Église. Quand les rites en vinrent à prédominer, la guérison disparut.

Née dans la Nouvelle-Angleterre, Mary Baker Eddy, dont la pensée était spirituelle, sentait comme par instinct que la présentation traditionaliste du christianisme n'était pas le plus haut concept de cette religion. En 1866, lorsque après un accident la médecine ne put lui rendre la santé, elle demanda sa Bible où elle lut la guérison d'un paralytique (Matthieu, chapitre 9). Pendant qu'elle lisait, la portée spirituelle de cette guérison lui fut révélée, de sorte qu'elle-même fut instantanément guérie. Elle avait découvert la Science de la guérison par Christ, que plus tard elle nomma Science Chrétienne.

Mrs. Eddy se rendit compte que Dieu, l'Esprit, est Tout, et que dès lors la matière n'est rien. En 1875, lorsqu'elle publia la première édition du livre de texte, Science et Santé avec la Clef des Écritures, son affirmation du néant de la matière semblait extrêmement radicale ou révolutionnaire.

A la page 468 de Science et Santé, nous lisons ceci: « Il n'y a ni vie, ni vérité, ni intelligence, ni substance dans la matière. Tout est Entendement infini et sa manifestation infinie, car Dieu est Tout-en-tout. » Ce passage nie certainement la mortalité — tout ce qui semble être un homme mortel matériel, sujet aux limitations de la matière. La Science Chrétienne soutient que l'homme est l'image la ressemblance de Dieu, comme le disent les Écritures, et que pour bien le connaître, il faut le voir en tant qu'idée spirituelle. On ne doit point le considérer comme un mortel soit malade soit robuste, mais comme l'idée spirituelle parfaite de l'Entendement divin qui est Dieu.

Telle est en Science Chrétienne la base de la guérison. Aux pages 476 et 477 de Science et Santé, Mrs. Eddy déclare: « Jésus voyait dans la Science l'homme parfait, qui lui apparaissait là où l'homme mortel pécheur apparaît aux mortels. Dans cet homme parfait le Sauveur voyait la ressemblance même de Dieu, et cette vue correcte de l'homme guérissait les malades. »

Refuser d'admettre la réalité de la matière, qu'elle paraisse malade ou saine; reconnaître en tant que réalité l'idée spirituelle parfaite, la ressemblance même de Dieu — voilà qui est indispensable pour guérir vraiment les malades. Une idée spirituelle n'est jamais sujette aux conditions matérielles.

Une femme qui ramassait du bois mort dans la forêt buta contre une racine et se fit si mal à la cheville qu'il fallut la transporter chez elle. Le docteur que l'on fit venir lui dit qu'elle serait alitée pendant trois semaines et que durant six semaines au moins elle se ressentirait de l'accident.

Cette personne connaissait un peu la Science Chrétienne; elle avait un exemplaire de Science et Santé qu'elle se mit à lire attentivement. Le lendemain matin, elle envoya demander de l'aide à un Scientiste Chrétien qui habitait le village voisin. Au cours de l'après-midi, elle-même alla le remercier de sa guérison immédiate; elle marchait sans effort et sans douleur.

Que s'était-il passé? Le Scientiste Chrétien avait nié qu'une idée spirituelle puisse être victime d'un accident. Il avait affirmé que l'idée spirituelle parfaite n'est soumise qu'à la perfection et à l'harmonie divines. Il avait vu l'homme en tant que « ressemblance même de Dieu. » En conséquence la guérison avait été immédiate.

A ses disciples, Jésus donna cette assurance (Jean 16:7, 13): « Il est avantageux pour vous que je m'en aille! Car si je ne m'en vais pas, le Consolateur ne viendra point à vous; mais si je m'en vais, je vous l'enverrai... Quand l'Esprit de vérité sera venu, il vous conduira dans toute la vérité. » Le Consolateur — la Science Chrétienne — révèle aux humains la totalité de Dieu, et cette vérité guérit. Nous voyons maintenant se poursuivre la grande œuvre qui consiste à vaincre le matérialisme sous toutes ses formes, la maladie, le péché, la mort.

Citons encore ce passage de Science et Santé (p. 568): « Pour la victoire remportée sur un seul péché, nous rendons grâces, et nous magnifions l'Éternel des Armées. Que dirons-nous alors de la victoire définitive remportée sur tout péché? Le chant le plus haut, le plus doux qui soit jamais monté aux cieux, s'élève aujourd'hui plus clair, et plus proche du grand cœur du Christ; car l'accusateur n'est point là, et l'Amour fait entendre ses accords éternels et primordiaux. »

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