C'est avec une gratitude sincère que je reconnais le pouvoir guérisseur de Dieu, cette glorieuse puissance que nous ont révélée Jésus le Christ notre Maître, et Mary Baker Eddy, notre Leader.
Aujourd'hui, l'entendement mortel voudrait plonger le monde dans une crainte mesmérique touchant les conditions politiques, économiques et sociales; mais comme Scientistes Chrétiens nous avons la certitude qu'Il règne, « le Seigneur Dieu tout-puissant; » nous savons qu'aucune place, aucune personne, aucune chose ne peuvent troubler ou détruire la loi, l'ordre, l'harmonie du royaume créé et gouverné par Dieu, l'Amour divin.
Je suis vraiment reconnaissante des démonstrations que j'ai eues. Il y a quelques années, une belle guérison me procura les ressources et l'activité normales. Je travaillais aux États-Unis, dans une ville de l'Est, et chaque matin en arrivant il nous fallait appuyer sur la manette de l'horloge enregistreuse. Alors les suggestions mentales agressives me chuchotaient cette remarque décourageante: « Encore un jour de travail monotone, pour aboutir à ton salaire sous forme d'un bon du Trésor! » Au lieu d'être profitables, mes journées semblaient devenir toujours plus vides et tristes. Un matin en arrivant devant l'horloge enregistreuse, ces paroles de notre Leader me vinrent à la pensée (Poems, p. 13):
« Faire un peu de bien, chaque jour,
Aux Tiens, mon Dieu;
L'accomplir en Ton nom, Amour,
C'est là mon vœu! »
Alors je me rendis compte que mon activité journalière devait être la réflexion de la Vie, de la Vérité, de l'Amour; qu'il ne s'agissait pas simplement d'accomplir certaines tâches mécaniques en vue d'un gain matériel. A l'égard de mes compagnes, mon attitude devint plus affable, humble, aimante. Immédiatement je repris l'étude de la Science Chrétienne que j'avais négligée depuis ma sortie de l'École du dimanche; au milieu de la journée et après mon travail, j'allais souvent à la Salle de lecture. Sur ces entrefaites, je fus envoyée dans une autre ville où l'on m'assigna successivement plusieurs tâches intéressantes et fécondes. Cette expérience me prouva que pour avoir le vrai concept du travail, il faut s'occuper des affaires du Père céleste; que nous devrions chaque jour nous efforcer d'obéir au conseil que donne Mrs. Eddy dans The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany (p. 203): « Soyez grands non pas comme un obélisque, comme quelqu'un qui veut s'ériger en grand personnage — seulement dans la mesure où vous êtes bons. »
Le caractère universel de la Vérité et le fait que les publications Scientistes Chrétiennes vont jusque dans les pays lointains où elles font œuvre de missionnaires, voilà ce qui m'inspire une gratitude toute spéciale. Dans un certain pays où pendant des siècles les Pharaons des fausses croyances avaient voulu subjuguer le peuple par des limitations, des craintes insidieuses, je pus voir les bons fruits de la Science.
J'avais eu le bonheur de fréquenter l'École du dimanche pendant dix-sept ans, ce dont je suis reconnaissante; je suis heureuse d'être membre de L'Église Mère, d'une église filiale, et d'avoir suivi le cours d'instruction; je rends grâce à Dieu qui m'a comblée de bienfaits. — Port-of-Spain, Trinité, Antilles anglaises.
