Quand mes parents établirent leur foyer, la maison située en face de la leur était habitée par une praticienne de la Science Chrétienne, et j'ai lieu d'en être reconnaissante. Grâce à son aide et à son influence, j'appris de bonne heure à compter sur cette religion pour me guérir et je fréquentai l'École du dimanche. Je suis heureuse que mes enfants aient aujourd'hui ce grand privilège. Dans des cas innombrables, la bonté de Dieu et le pouvoir de la Vérité toujours prête à guérir et à bénir nous furent prouvés. Au cours des années, l'application de la Vérité a résolu divers problèmes ayant trait au manque de travail et à la recherche d'une demeure convenable. Dans notre famille les maux suivants ont été guéris: affection pulmonaire, empoisonnement du sang, luxation du coude, verrues, et plusieurs maladies infantiles.
Quand notre dernière fillette n'avait que quelques mois, elle tomba malade, et bouger la tête lui faisait mal. Une praticienne travailla pour elle avec dévouement et la guérison fut rapide. Environ six mois plus tard, notre fils âgé de deux ans, fut mal pendant la nuit, et le nom de la maladie — poliomyélite — se présenta à ma pensée. Je téléphonai à la praticienne qui dit: « Nous n'avons pas à craindre cela. Il nous a déjà été prouvé que cette mauvaise suggestion est fausse. » Elle faisait allusion au cas du bébé.
M'attachant à la vérité, au bout de quelques jours j'eus l'assurance de pouvoir traiter moi-même la chose. Les douleurs disparurent bien vite, mais l'enfant boitait. Un jour comme il rentrait vers midi après avoir joué dehors, la claudication me parut pire que jamais. Une fois les enfants couchés dans leurs lits où ils se reposaient, je me mis à déclarer la vérité; puis je pris les deux exemplaires du Christian Science Monitor qui étaient arrivés ce jour-là. L'article religieux que je trouvai dans l'un et dans l'autre me donna ce dont j'avais besoin. La crainte fit place à la paix, à la joie, et l'enfant se trouva bien.
Un peu plus tard, nous nous étions absentés mon mari et moi, et à notre retour je constatai que cette maladie avait fait son apparition une troisième fois. Pendant notre absence notre aînée avait été malade et maintenant elle traînait la jambe, comme on pouvait le remarquer. Je me demandai pourquoi il me fallait. à trois reprises résoudre ce problème. Je me souvins alors que quand j'étais enfant, un membre de ma famille avait souffert de ce mal, et que j'en avais gardé une crainte latente. Il me fallait donc savoir qu'en vérité personne n'avait eu la paralysie infantile; personne ne l'avait maintenant ou ne pouvait en souffrir à un moment quelconque, car l'homme est semblable à Dieu et l'a toujours été. Avec l'aide d'une praticienne, les symptômes disparurent en trois jours. Je suis reconnaissante de cette leçon. Elle m'apprit qu'il faut abandonner les craintes et les superstitions entretenues dans la famille; avant qu'elles nous causent des ennuis il faut les faire disparaître et mettre à leur place la vérité.
Pour moi le cours d'instruction en Science Chrétienne est un sujet de profonde gratitude. Il m'a convaincu que la vie est spirituelle et m'a permis de faire face aux difficultés plus rapidement, avec moins de craintes et de doutes. Il m'a fait apprécier davantage notre Leader, Mrs. Eddy, et sa mission à l'égard du genre humain.—Wichita (Kansas), États-Unis.