La Science Chrétienne a donné à ma vie un sens et un but, ce dont je suis reconnaissante.
Avant que j'étudie cette Science, les maladies se succédaient pour moi. J'avais sept ans lorsque ma mère dut me conduire chez le docteur parce que genou était enflé; il déclara que c'était une inflammation tuberculeuse. Il dit que la chose durerait très longtemps et nous conseilla d'aller à la Charité, un hôpital bien connu à Berlin.
Au cours des quatre années suivantes je fus opérée six fois. Comme la guérison ne venait pas, on me mit dans un sanatorium antituberculeux où le soleil et l'air frais devaient censément me rétablir. Hiver comme été, je dormais sur un balcon simplement couvert d'un toit. Mais au bout de deux ans mon état, loin de s'améliorer, avait empiré. Le mal s'était étendu aux reins. Tout mon corps était enflé et l'on m'imposa un régime. On me conduisit ensuite dans un autre hôpital où je fus examinée, et l'on dit à mes parents qu'il faudrait amputer la jambe.
Pour la deuxième fois depuis que j'étais tombée malade, quelqu'un leur parla de la Science Chrétienne. Nous étions alors en 1921 et j'avais atteint ma quinzième année. Mes parents me retirèrent de l'hôpital et me firent traiter en Science Chrétienne. Au lieu de suivre un régime, je mangeai de tout. Quatre semaines plus tard je remarquai que l'enflure de mon corps avait disparu. Je ne sais pas au juste quand cette guérison s'était produite. J'avais complètement oublié la maladie.
Quant à ma jambe, ce fut une autre affaire. Au début du traitement la chose devint pire. Mais la Science Chrétienne m'inspirait une grande confiance. L'aggravation du mal n'ébranlait pas ma foi en Dieu; depuis toute petite je savais qu'Il pouvait m'aider. Ma mère était aussi confiante que moi et je lui en suis très reconnaissante. La guérison, qui s'accomplit au bout de quelque temps, s'est maintenue.
J'éprouve une sincère gratitude envers les amis et la praticienne qui ont veillé avec amour sur mes premiers pas en Science Chrétienne. C'est une grande joie d'être membre de L'Église Mère et d'une église filiale. Je ne puis dire toute la reconnaissance que j'éprouve au sujet de Mrs. Eddy. J'ai le plus grand respect pour ses paroles et pour ses œuvres.— Berlin-Buckow-Ost, Allemagne.