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Une seule Famille

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mars 1951


Bien des gens soupirent après la vie de famille. Pour eux elle représente l'assurance des affections durables, la joie d'un intérêt mutuel, les passe-temps auxquels tous prennent plaisir, la sécurité, la certitude d'un bon accueil. Le Psalmiste pensait à ce dont les hommes ont besoin et à la divine miséricorde lorsqu'il s'écriait (Ps. 68:6): « Dieu fait habiter en famille ceux qui étaient seuls. »

Une belle vie de famille est un rempart, un bastion de la société. Parmi ses nombreux avantages, le principal est peut-être celui-ci: elle permet d'élever les enfants dans les voies d'une solide moralité, assurant ainsi la force de caractère qui résiste aux tentations. Le foyer familial est une institution humaine que la Science Chrétienne ennoblit, purifie, car elle détruit le fléau des chicanes ou des ruptures. Mary Baker Eddy déclare dans Science et Santé avec la Clef des Écritures (pp. 102, 103): « La Science Chrétienne dépouille le royaume du mal, et encourage avant tout l'affection et la vertu dans les familles et par conséquent dans la société. »

Cette Science fait plus encore. Elle révèle le divin sens de l'être par quoi l'on comprend que Dieu est l'unique Père-Mère, que Ses idées spirituelles harmonieuses constituent la seule vraie famille. Personne n'en est exclu, car c'est l'universelle fraternité des fils de Dieu. Dans son être véritable, chacun de nous se rattache à cette grande famille, y trouve sa place, prend part à son activité féconde. Mais pour jouir de ces avantages et pour démontrer que l'on est membre de la famille du Père, il faut reconnaître que Dieu est Tout, exprimer Son amour impartial. Il nous faut voir que, liés à des corps charnels ainsi qu'à des relations humaines, les mortels représentent un sens hypothétique de l'homme qui voudrait nous cacher la famille universelle régie par Dieu, appartenant au domaine de la réalité, de l'éternité.

La Science exige que l'on comprenne la paternité de Dieu et la fraternité des hommes, que l'on en saisisse puis applique vraiment la portée universelle. Il faut donc renoncer non seulement à l'orgueil de la naissance, aux préjugés de famille, mais au chauvinisme, aux préventions raciales. Les affections doivent être assez larges pour embrasser tous les hommes; le discernement spirituel doit reconnaître le bien où qu'il s'exprime, prouvant la présence des fils de Dieu. Les efforts doivent tendre au bien de tous et non pas favoriser un petit cercle exclusif. Mrs. Eddy nous donne cette assurance (ibid., pp. 469, 470): « Avec un même Père, Dieu, toute la famille des hommes seraient frères; et avec un même Entendement, Dieu, le bien, la fraternité des hommes se composerait d'Amour et de Vérité, et aurait l'unité du Principe et le pouvoir spirituel qui constituent la Science divine. »

L'unicité de l'Entendement confirme l'unité des idées et rend possible la démonstration de la fraternité entre les hommes. L'Entendement divin coordonne ses propres identités qu'il maintient dans des combinaisons et des associations harmonieuses innombrables. La Science Chrétienne est la Science de la fraternité. Elle révèle que l'unité véritable a sa source en Dieu plutôt que dans les efforts combinés des individus. Elle met en lumière la vraie famille dont l'existence est éternelle, dont l'harmonie n'est jamais troublée par les discords humains. En aucun cas le despotisme, la mésintelligence, l'injustice, les tristes séparations n'affligent cette famille, où tous peuvent trouver leur place s'ils détruisent les croyances mortelles qui veulent invertir la réalité.

Les mesquins affronts personnels ou même les manifestations tyranniques d'un pouvoir dont la source est humaine n'arrivent plus à troubler ceux qui par la Science trouvent l'éternelle harmonie des rapports entre les hommes. Il n'est point nécessaire de rester dans la fausse conscience où la haine, l'injustice semblent laisser leurs traces, car la Science fait voir de nouvelles scènes caractérisées par la pure innocence, l'activité harmonieuse et sans péché. Ainsi, même les répercussions mentales de la guerre qui paraissent avoir dans certains cas affaibli la conscience et renforcé le nationalisme sont effacées par la révélation que Dieu gouverne la seule famille universelle. Dans Miscellaneous Writings Mrs. Eddy déclare (p. 234): « Les qualités paternelles de Dieu en tant que Vie, Vérité, Amour, rendent glorieuse Sa souveraineté. »

La démonstration de la souveraineté divine nous permet de dissiper les impressions des sens, de détruire les préjugés que les croyances humaines dressent sottement comme des barrières entre les hommes. Les humains auraient beaucoup progressé s'ils avaient pris garde à l'affirmation de Paul disant aux Athéniens que Dieu « a fait naître d'un seul homme tous les peuples répartis sur la surface de la terre » — s'ils avaient reconnu comme l'apôtre que « c'est en lui que nous avons la vie, le mouvement et l'être » (Actes 17:26, 28).

Quiconque a le vrai sens de la famille sait qu'il est fils de Dieu, membre de Son incommensurable famille d'idées. Mais cette identification ne supprime point les obligations humaines exposées dans les dix commandements. Elle aide plutôt à remplir ces obligations. Elle sert à protéger le concept actuel de la famille et l'organisation présente des gouvernements nationaux. Les individus et les peuples aideront à mettre en lumière la grande, l'unique famille, lorsqu'ils apprendront à travailler pour le bien de tous — lorsque grâce à la Science, ils sauront que rien n'est réel sauf Dieu et Sa création spirituelle.

Pour le disciple qui cherche sa place dans la famille impersonnelle de l'Entendement, il ne saurait y avoir un sentiment d'abandon, de solitude. Jésus le Christ s'éleva plus haut que les limites du foyer familial humain qui lui avait été très utile pendant sa jeunesse. Il prouva sa place individuelle dans l'univers de Dieu dont il était le Fils bien-aimé. Son ministère commença par de simples discussions touchant les Écritures mais embrassa plus tard la guérison du péché, de la maladie, de la mort; il réprouva le mal qu'il ébranla jusque dans ses fondements; sa victoire sur la tombe et le sens mortel de l'existence fut sublime. Au cours des siècles la grandeur de son œuvre devient toujours plus évidente. Elle rendit possible la révélation de la Science Chrétienne, qui interprète la mission de Jésus et met à la portée de tous les lois que lui-même utilisait pleinement. Chez le Maître, le sentiment de la famille était élevé, spirituel — d'où l'immense portée de ce qu'il put accomplir pour le genre humain.

Notre Leader fit preuve d'abnégation lorsqu'elle renonça de bon cœur à la sécurité relative que lui offrait sa parenté pour consacrer tous ses efforts à la fondation de la Science Chrétienne. Elle savait que l'amour de Dieu est infini, riche en promesses pour quiconque veut démontrer qu'il est membre de la grande famille des idées divines. Le réconfort, la joie qu'elle goûta étaient insondables; mais chacun peut avoir comme elle l'assurance que Dieu l'aime et le protège, quand à l'instar de notre Leader il guérit ses maux et ceux d'autrui sur cette base présentée par la Science Chrétienne: Dieu est Tout, et dans leur être réel, tous les hommes sont Ses fils bien-aimés.

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