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Montons!

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mars 1951


Maintes fois la Bible mentionne que tel personnage monta sur la montagne pour communier avec Dieu, pour chercher l'inspiration, la révélation; elle montre aussi le bien qui en résulta. Abraham se rendit sur une montagne pour offrir un sacrifice et reçut la bénédiction de Dieu. Sur l'ordre de l'Éternel, Moïse monta jusqu'au sommet de la montagne pour y recevoir les dix commandements. Sur ces hauteurs, Dieu lui parla face à face et lui fit connaître la loi fondamentale qui doit régir tous les humains. David poursuivi par Saül se réfugia sur une colline; la Sunamite alla trouver l'homme de Dieu sur une montagne; et souvent Jésus se rendit sur la montagne pour prier. Les disciples eux-mêmes étaient sur une montagne lorsqu'ils entendirent l'oraison dominicale et les béatitudes, les règles de la félicité ou du vrai bonheur. La transfiguration, cet événement spirituel qui marque dans la carrière de Jésus, se produisit sur une haute montagne.

Ces expériences indiquent-elles qu'en parvenant à une certaine altitude l'homme est plus près de Dieu, source de tous les biens? Non, l'élévation géographique est sans importance. Au chapitre vingt et un de l'Apocalypse, Jean nous montre de quoi il s'agit (versets 10, 11): « Il [un ange] me transporta en esprit sur une grande et haute montagne, et il me montra la cité sainte, Jérusalem, qui descendait du ciel, d'auprès de Dieu, resplendissante de la gloire de Dieu. » L'apôtre n'avait point fait l'ascension d'une montagne matérielle. C'est en esprit que Jean fut élevé jusqu'à la sublime conscience spirituelle de Dieu et du bien qu'Il ne cesse de répandre. La Science Chrétienne révèle que pour avoir aujourd'hui des réalisations comparables à celles de ces serviteurs du Dieu unique, il faut gravir les hauteurs de la conscience spirituelle dont la montagne matérielle n'est que le symbole.

Sommes-nous mécontents de notre sort actuel? Voulons-nous chercher une condition meilleure, plus belle, plus heureuse? Alors montons sur la montagne, examinons le pays, comme l'avait fait Josué. Du sommet de la montagne il avait vu la terre promise, découlant de lait et de miel — « un fort bon pays » qu'il n'aurait pu voir s'il était resté soit dans la plaine soit au désert. Sur les sommets de la vision spirituelle, plus haut que les marécages du sens matériel et les sombres vallées des limitations, rien ne borne la vue. Dans la limpide atmosphère de l'Entendement infini, nous pouvons discerner le bien qui constitue l'héritage de l'homme en tant que fils de Dieu. Sur ces hauteurs spirituelles nous voyons que l'Entendement est l'unique intelligence directrice, infaillible; nous voyons que l'Esprit est la seule substance, toujours présente, indestructible, ne laissant rien à désirer; nous voyons que la Vie est immortelle, exerçant partout son action; nous voyons que l'Amour harmonieux embrasse toutes choses. Dans The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany (p. 183), Mary Baker Eddy déclare: « La perception spirituelle se développe, transfigure, guérit. »

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