La Science Chrétienne est le plus grand bienfait qu'on puisse recevoir, parce qu'elle enseigne la vérité au sujet de Dieu et le rapport par quoi l'homme Lui est uni.
J'étais encors très jeune lorsque les circonstances m'obligèrent à quitter la maison et à entrer dans une école militaire. Pendant que j'étais dans l'armée britannique, avant la première Guerre mondiale, je pensais souvent à mes jours de classes et aux leçons de la Bible qui faisaient partie du programme. Mais peu à peu je perdis mon intérêt pour la religion jusqu'au moment où, me trouvant en France, j'eus grand besoin de directions divines pour remplir mes fonctions de jeune sergent major.
La guerre terminée, je rentrai dans le civil après une interruption de vingt ans; je me trouvai parmi les sans-travail. Ceci me rendit humble, et c'est alors que j'entendis parler pour la première fois de la Science Chrétienne. Chaque dimanche je fréquentais une église différente et c'est ainsi que j'entrai dans une Église du Christ, Scientiste, filiale très active où l'on accueillait amicalement les inconnus.
Ma femme et moi fûmes invités chez trois membres de cette église; après cette visite ma femme constata qu'elle avait été guérie d'une constipation dont elle souffrait depuis bien des années. Elle n'avait pas mentionné ce mal; la guérison devait être le résultat de l'atmosphère mentale du foyer.
Un an plus tard, nous apprîmes ce que peut faire un traitement à distance. Notre fillette qui avait alors deux ans et demi, tomba d'une fenêtre qui se trouvait à presque quatre mètres de hauteur et vint s'abattre sur le trottoir. Quand sa mère la releva, l'enfant avait perdu connaissance et le sang coulait de sa bouche et de ses oreilles. Ma femme fut conduite à lire dans le livre de texte, Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy, ces mots à la page 424: « Les accidents sont inconnus à Dieu, l'Entendement immortel, et nous devons abandonner la base mortelle de croyance et nous unir à l'unique Entendement, afin de remplacer le sens du hasard par le vrai sens de la direction infaillible de Dieu et ainsi faire paraître l'harmonie. » Nous habitions la compagne chez des Scientistes Chrétiens; l'un d'eux partit au village et envoya une dépêche à un praticien afin qu'il nous aidât. Quelques heures plus tard, lorsque la petite fille reprit connaissance, elle murmura: « Rien n'a fait du mal à l'enfant de Dieu. » Le lendemain,. un message me parvint au bureau m'informant que l'enfant jouait dehors comme d'habitude; et quarante-huit heures après sa chute, elle courait à la rencontre du praticien. Il n'y eut point de cicatrice et l'accident n'eut aucune suite fâcheuse.
Peu de temps après je devins membre de l'église filiale la plus proche de chez nous. Habitant un endroit reculé, un village qui pendant les hivers rudes, était coupé de ses communications, je sollicitai l'aide d'une praticienne au sujet du logement. Ainsi que bien d'autres après 1918, j'avais attendu deux ans pour obtenir une maison lorsqu'on me dit qu'il était inutile d'espérer. La praticienne m'expliqua ce que signifie le psaume quatre-vingtonze, et en particulier le verset sept. Elle me dit que si mille ou même dix mille personnes acceptaient la croyance à une crise et aux problèmes économiques, cela ne pouvait toucher celui qui mettait sa confiance en Dieu. Quelques jours plus tard nous avions la clef d'une nouvelle maison où nous vécûmes très heureux pendant onze ans.
Durant plusieurs années avant de connaître la Science Chrétienne, j'avais souffert périodiquement d'une faiblesse des yeux; il m'était difficile de faire face aux vents et à la lumière brillante. Grâce au traitement par la Science Chrétienne je fus complétement guéri. Depuis plus de vingt ans ma vue et mon ouïe sont normales.
Dans Science et Santé (p. 144) nous lisons ceci: « Lorsque la Science de l'être sera universellement comprise, chaque homme sera son propre médecin, et la Vérité sera la panacée universelle. » Ce qui m'est arrivé montre bien que la Science Chrétienne nous aide si nous la mettons en pratique. Je me promenais sur les landes quand je tombai dans un trou et me tordis le pied. Je réussis à rentrer chez moi mais passai une mauvaise nuit. Le lendemain je ne pouvais me tenir debout. Pendant que je lisais la Leçon-Sermon dans le Livret Trimestriel de la Science Chrétienne, je me souvins que ce soir-là je devais présider la réunion des membres de notre église. Je vis alors que je laissais l'erreur porter atteinte à mon activité; je me levai, et avec l'aide d'une canne je me rendis au travail. Dans la soirée je pus marcher sans canne, et après la réunion je courus pour attraper l'omnibus. Le caractère mental du problème fut mis à nu et j'appris une leçon de vigilance.
Une meilleure compréhension de la Bible, nos cultes, les périodiques, spécialement The Christian Science Monitor, le travail au sein de l'église et nos conférences, me remplissent de gratitude. Je suis reconnaissant non seulement que plusieurs mauvaises habitudes aient été corrigées, mais surtout d'avoir suivi le cours d'instruction. Je sais maintenant que j'ai chaque jour un travail à faire si je veux chercher « premièrement le royaume de Dieu (Matth. 6:33).— Rochdale, (Lancashire), Angleterre.
