Il y a plus de vingt ans que j'étudie la Science Chrétienne. Quand je jette un regard en arrière, je ressens ce que durent éprouver les enfants d'Israël quand l'Éternel les eut fait sortir de la maison de servitude.
Ce n'était pas de guérison physique que j'avais besoin, mais je cherchais en Science Chrétienne la réponse aux questions: « Qu'est-ce que Dieu? » et « Quel est le rapport entre l'homme et Dieu? » La réponse ne me vint pas facilement. Je lus d'un bout à l'autre le livre de texte Science et Santé, par Mrs. Eddy, mais je n'en compris pas grand-chose au début. Souvent je ne saisissais pas le sens du texte. Néanmoins je ne tardai pas à mettre en pratique le peu que j'avais compris. Je fus presque surpris de pouvoir bientôt dire que je compterais exclusivement sur la Science Chrétienne pour la guérison. En peu de temps l'habitude de boire et de fumer fut surmontée; je pus me passer de lunettes et je devins membre d'une église filiale.
Avec l'aide d'un praticien je récupérai une somme considérable qui m'était due — j'avais perdu tout espoir à ce sujet. J'eus recours à lui dans un autre cas et pus trouver du travail. Les choses allaient bien! Puis vint la crise, et pendant longtemps je n'eus pas d'occupation. Mais la Science Chrétienne me donna l'encouragement nécessaire; ma vie avait un but, ce qui chassait les pensées de suicide; j'eus donc « un manteau de fête au lieu d'un esprit abattu » (Ésaïe 61:3). Enfin il se trouva une situation permanente.
Plusieurs guérisons physiques se produisirent. Un orteil fracturé fut guéri par mes propres efforts. Une infection à la mâchoire prit fin grâce à l'affirmation de la Vérité. Plus d'une fois nos deux fillettes furent guéries; à mesure qu'elles grandissent elles apprennent à mettre en pratique la vérité. Elles n'ont jamais eu de traitement médical ni de remèdes.
A un certain moment j'eus de fortes migraines. Chaque fois le mal fut vaincu d'une manière toujours plus rapide par le traitement de la Science Chrétienne, mais au bout de quelques mois il reparaissait. Finalement, un praticien me fit observer que dans les affaires, j'avais recours à certaines méthodes qui à la lumière de la Science Chrétienne n'étaient pas tout à fait honnêtes, bien que je les eusse tenues pour innocentes et générales. En même temps il appuya sur la nécessité de se défendre avec persistance contre les suggestions mentales agressives, ce qui est le devoir de tous les membres de l'église. Depuis que j'ai suivi ces bons conseils et rectifié mes pensées, les maux de tête ont complètement cessé.
A une époque où, la guerre terminée, l'économie nationale avait subi de grandes transformations, je voulus étendre mon commerce. Au cours de ces luttes j'appris vraiment à me rendre compte de ce que je suis comme fils de Dieu. Il se trouva des capitaux dépassant tout ce qu'il m'avait fallu jusqu'alors. Un peu plus tard, rencontrant des obstacles inattendus et des responsabilités formidables, je fus surpris d'éprouver une grande crainte accompagnée de tremblement. Avec l'aide d'un praticien ces deux choses disparurent bientôt. Je pus faire face à la jalousie et la vaincre, ainsi que d'autres caractéristiques erronées.
Comme nous semblions aller au-devant d'une catastrophe, les autres chefs de notre compagnie furent successivement assaillis par la faiblesse, le découragement, la maladie, la crainte, la panique. Ils prirent de longues vacances pour se remettre. Je ne fus pas un seul jour absent. Mais chaque jour j'étudiais la Leçon-Sermon donnée dans le Livret Trimestriel de la Science Chrétienne, et je me servais de mes Concordances pour découvrir de nouvelles vérités. J'approfondis le sens de tous les synonymes désignant Dieu. J'étudiai tous les passages ayant trait aux anges et au succès véritable. Les vrais mobiles, les objectifs spirituels furent solidement établis. Je mis en première ligne la gloire de Dieu, non pas les succès et l'avancement personnels.
Pendant dix-huit mois il fallut travailler très dur; à un certain moment j'eus de la fièvre et une toux sèche. Une praticienne me donna un seul traitement et du soir au matin je fus guéri. Une autre fois quand je rentrai chez moi le vendredi soir j'avais un gros rhume. Ma femme et moi devions, le dimanche suivant, lire la Leçon-Sermon aux prisonniers d'un établissement pénitentiaire. Je téléphonai pour avoir de l'aide. Le samedi mon état avait plutôt empiré, mais le dimanche matin j'étais débarrassé de mon rhume. Pour moi ce fut une victoire remarquable. Dans les affaires aussi la situation devint moins difficile.
Tels sont les faits les plus importants dans ma carrière de Scientiste Chrétien — mais il en reste un à citer. J'apprécie toujours davantage le fait que la vérité, la vérité finale, est maintenant révélée, ce qui est pour moi une merveille. Je suis heureux de savoir que chaque démonstration aide le monde entier, en détachant les liens de l'erreur. Avec gratitude je me rends compte que notre Leader, Mrs. Eddy, est la messagère envoyée pour révéler à notre époque la vraie nature de Dieu et le rapport par lequel l'homme Lui est uni, pour révéler la Science du christianisme. — Norwalk (Connecticut), États-Unis.
