Depuis un an j'avais vu et reconnu l'action de la vérité en Science Chrétienne; pourtant j'affirmais que pour moi fumer n'était pas un mal, que je pouvais mener de front la Science et le tabac. Cependant lorsque aux réunions du mercredi soir j'entendais des témoignages dont l'auteur disait avoir été guéri de cette habitude, cela m'irritait.
Quelques mois après la naissance de notre premier enfant, je m'aperçus que quand je m'approchais du bébé, je mettais de côté ma pipe ou ma cigarette. Je me demandai pourquoi: c'était parce que pour moi cet enfant reflétait la pureté, incompatible avec la fumée du tabac. Je sentais que la pureté est un attribut du Christ, mais que fumer tient de l'erreur. Toutefois il m'était difficile de renoncer à cette habitude.
Quelques semaines plus tard je dus m'aliter, ce qui m'arrivait très rarement; souffrant beaucoup de la gorge, je fis appel à une praticienne. Elle m'aida de grand cœur, mais les maux de gorge empirèrent. L'usage de la pipe ne m'était plus possible, les cigarettes me répugnaient, et du reste fumer me causait de grandes souffrances. Il n'y avait donc qu'une chose à faire — ne plus fumer. En quelques jours je fus complètement guéri du mal de gorge et l'esclavage du tabac prit fin. Je n'eus plus le moindre désir de fumer. La chose remonte à dix ans et bien que j'eusse été jadis grand fumeur, je n'ai plus jamais fait usage du tabac.
Dans Science et Santé Mrs. Eddy déclare (p. 242): « Nier les prétentions de la matière, c'est faire un grand pas vers les joies de l'Esprit, vers la liberté humaine, et le triomphe final sur le corps. » Cela s'est prouvé dans mon cas; les personnes qui grâce à la compréhension de la Science Chrétienne ont surmonté cette habitude contraire au Christ connaissent le prix de la liberté et sont reconnaissantes comme je le suis moi-même. — Preston (Lancashire), Angleterre.
C'est avec joie que je corrobore le témoignage de mon mari. A l'époque de notre mariage il ne s'intéressait pas à la Science Chrétienne; il fumait continuellement, ce qui me contrariait beaucoup jusqu'au jour où je vis que les actions d'une autre personne ne devaient pas me faire souffrir, et qu'il me fallait spiritualiser ma pensée pour lui venir en aide et trouver la paix. Obéissant à la Science Chrétienne, j'établis une séparation entre l'erreur et mon concept de l'homme; je réalisai qu'un faux appétit ne peut s'exprimer chez l'homme qui est lui-même l'expression de Dieu. Il en résulta que je cessai de voir s'il fumait ou non; lorsqu'il fut guéri six ans plus tard, il dut me l'annoncer car je ne m'en étais pas aperçue.
Je dois à cette Science pratique plusieurs belles guérisons. Je la connaissais depuis peu lorsque je fus guérie d'une affection cutanée incurable dont je souffrais depuis plus de huit ans. Cette guérison eut lieu quand je commençai à saisir la nature divine et à suivre ce conseil (Cantique 383):
Garde les portes de ton cœur,
Que ta pensée soit pure.
Grâce au traitement par la Science Chrétienne, la naissance de deux enfants s'accomplit presque sans douleur. La seconde fois, pendant les dernières minutes d'attente, je m'aperçus que ma main se crispait. Depuis des mois je m'étais attachée au fait qu'il fallait m'en remettre à Dieu, Le laisser gouverner. Une main crispée indiquait la volonté humaine. Cherchant à me laisser conduire par Dieu, je vis ma main se détendre et dans l'espace de quelques secondes la naissance eut lieu. J'étais si absorbée par la signification de cette main qui s'ouvrait que je n'eus conscience de rien d'autre.
Les enfants ont été merveilleusement protégés contre les maladies, même lorsqu'ils étaient en contact avec des affections censément contagieuses. J'ai vu que même une mère Scientiste Chrétienne est sujette à vouloir protéger humainement ses enfants, à les séparer en quelque sorte du monde et du penser matériel par des efforts humains, au lieu de réaliser avec calme qu'ils sont déjà préservés du mal puisqu'ils sont enfants de Dieu. Jésus disait (Jean 17:15): « Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du mal. » Je suis bien reconnaissante de pouvoir vraiment faire mienne cette prière en ce qui concerne mes enfants.
Elle m'inspire une profonde gratitude cette Science pratique révélant la totalité et l'unicité de Dieu. — Preston (Lancashire), Angleterre.
