Prouver que la loi de Dieu toujours opérante a le pouvoir de guérir, c'est un privilège qui n'a cessé de me faire du bien. Dès l'âge de trois ans, je fréquentai l'École du dimanche de la Science Chrétienne. Notre Leader, Mary Baker Eddy, fit à la jeunesse un précieux don, grâce à quoi nous pouvons poser les solides fondements de la compréhension spirituelle.
Pendant la dernière guerre, j'eus l'occasion de mettre en pratique les simples vérités apprises à l'École du dimanche. Je venais de m'inscrire dans une université où l'on me fit subir un examen médical et passer aux rayons X. Les radiographies montrèrent que mes deux poumons étaient atteints de tuberculose. Les services d'hygiène déclarèrent qu'il faudrait m'examiner régulièrement. Je fis tout de suite un bon travail mental comme on nous l'avait enseigné à l'École du dimanche. Lors de la prochaine visite, la direction de l'université fut convaincue que j'étais complètement guéri. Peu de temps après je m'enrôlai, je passai à la visite et trois mois plus tard subis un nouvel examen pour entrer à l'école des élèves-officiers. Au bout de deux jours on me dit de me présenter à l'hôpital pour y être en observation, car on avait découvert une cicatrice à l'un de mes poumons.
Immédiatement j'eus recours à un Ministre Scientiste Chrétien pour la période de guerre, qui m'aida à voir l'homme en tant que fils parfait de Dieu. Pendant seize jours les médecins m'observèrent et je subis toutes sortes d'examens; puis on déclara qu'un de mes poumons portait une grande cicatrice dont je n'avais pas à m'inquiéter, mais qu'en me gardant sous les drapeaux l'armée encourrait trop de risques. On me réforma pour raison de santé. J'eus bientôt une occupation. Les autorités militaires désiraient que je fasse valoir mes droits à une pension. Je m'en abstins car je savais que ma santé était parfaite. A cette époque je devins membre de L'Église Mère et d'une église filiale. L'armée estimait que j'avais une infirmité résultant du service et bien que je n'eusse envoyé aucune attestation à cet effet, on m'accorda une pension huit mois après mon licenciement. Il me fallut de nouveau subir un examen qui eut lieu à l'hôpital des anciens combattants. On déclara que j'étais en bonne santé et l'on mit fin à ma pension. Je reçus une lettre disant qu'on n'était pas d'accord avec la commission qui m'avait réformé et que le dernier examen médical n'avait fait voir aucun motif d'invalidité.
Connectez-vous pour accéder à cette page
Pour avoir le plein accès aux contenus du Héraut, activez le compte personnel qui est associé à tout abonnement au Héraut papier ou abonnez-vous à JSH-Online dès aujourd’hui !