« Pour ceux qui s'appuient sur l'infini et qui en font leur soutien, aujourd'hui est gros de bienfaits. » Au cours des dernières années, j'ai souvent médité ces paroles de notre révérée Leader, Mary Baker Eddy, dans Science et Santé avec la Clef des Écritures (Préf., p. vii); elles m'ont fait sentir que l'homme est un avec le Dieu tout-puissant, toujours présent, le Principe, l'Amour universel. Ce sentiment d'unité me protégea « au jour du malheur, » comme la Bible nous l'a promis (Ps. 27:5): « Il m'abritera dans sa tente; il me cachera dans le lieu le plus secret de son tabernacle. »
En 1941, quand la Science Chrétienne fut interdite en Allemagne et soumise à de graves sanctions pénales, j'y restai fidèle et fus mis en prison. Mais je continuai toujours à savoir que « là où est l'Esprit du Seigneur, là est la liberté » (II Cor. 3:17); que comme le déclare Mrs. Eddy dans Science et Santé (p. 480): « Là où est l'esprit de Dieu, et il n'y a point de lieu où Dieu n'est pas, le mal devient néant, — l'opposé du quelque chose de l'Esprit. » Je répétais cette prière (Ps. 119:156): « Tes compassions sont en grand nombre, ô Éternel: fais-moi revivre, suivant les arrêts de ta justice! » Dans mon cœur je communiais avec Dieu. Je L'avais servi, j'avais partagé Son pain avec les malades et les pauvres — expliquant la vérité; je n'avais donc fait aucun mal à ma patrie. Je savais que le mensonge du sens mortel ne pouvait me nuire. Dieu est l'Amour compatissant et cela fut prouvé.
En sortant de prison, je fus forcé de travailler dans un laboratoire, mais l'Entendement infini me soutint. L'Amour était partout avec moi. Quand je me rendais à la fabrique avant l'aube à travers les épaisses ténèbres, il me semblait être entouré de lumière. Souvent je cherchais à voir si la chose était due à ce que l'obscurcissement n'était pas complet. Mais tout était en ordre, donc la lumière devait être celle de l'Amour.
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