Désirant partager avec mon prochain les bénédictions dues à l'étude et à la mise en pratique de la Science Chrétienne, je me décide à écrire mon témoignage.
Mes parents étaient pieux, ils appartenaient à une église traditionaliste. Sous leur direction, de six à quatorze ans j'appris à bien connaître la Bible. Mais quand mon père vit mourir le cadet de toute la maison, il en accusa Dieu et devint athée. Cela me fit une profonde impression, et j'abandonnai moi aussi toutes les pratiques religieuses, car il m'était impossible de croire que Dieu soit un être corporel habitant au-delà des espaces connus. Étudier la définition que Mary Baker Eddy nous donne de Dieu, à la page 465 du livre de texte Scientiste Chrétien, Science et Santé avec la Clef des Écritures, c'est vraiment une révélation!
Il y a vingt et un ans environ, ma santé devint chancelante. Les médecins me traitèrent pendant deux ans, puis me dirent que la glande thyroïde était affectée et qu'ils me conseillaient une opération immédiate. Mes craintes s'en accrurent, et je me mis en quête d'une autre solution. J'allai voir un spécialiste qui avait perfectionné un sérum censément salutaire. Au cours des sept années suivantes, la foi que j'avais en ce spécialiste et dans son sérum me soutinrent, mais j'avais des rechutes et peu à peu mon état empirait. Pendant les trois ans qui suivirent, les traitements par le sérum perdirent leur efficacité aopparente, ce qui me réduisit au désespoir. Je consultai plusieurs docteurs, j'eus recours à certains spécialistes qui soignaient les maux d'estomac; à trois reprises je fus examiné dans la clinique d'un grand hôpital; pendant un certain temps, je me rendis deux fois par semaine chez un psychiatre. Mais tout cela ne servit de rien. De jour comme de nuit, je n'étais jamais en repos. Selon le diagnostic médical, je souffrais d'un épuisement nerveux et souvent je souhaitais m'endormir pour ne plus me réveiller.
J'avais renoncé à tout espoir de rétablissement, lorsque ma femme m'engagea à me tourner vers la Science Chrétienne. Nous n'avions pas la moindre notion de ce que c'était. Je fis venir un praticien, et le jour même, en février 1938, j'appris ce qu'est la Science Chrétienne. Je demandai tout de suite qu'on me traite; empruntant le livre de texte à la bibliothèque de la ville, j'en entrepris la lecture. Je fis renouveler le prêt, puis j'achetai un exemplaire de Science et Santé et m'absorbai dans cette lecture toutes les fois que je le pouvais — le matin de bonne heure, à midi, et bien tard dans la soirée.
Ici je tiens à dire ma profonde et sincère reconnaissance envers deux praticiens qui tour à tour m'aidèrent pendant les heures sombres; ils furent dévoués, patients, pleins d'amour. Je remercie également les nombreux amis dont la compréhension et les encouragements m'ont été d'un grand secours sous bien des rapports.
L'épuisement nerveux, l'habitude de fumer qui remontait à plus de vingt ans, la passion de l'alcool et du jeu, un mauvais caractère, une crainte intense, une rancune tenace — toutes ces choses ont été guéries, et j'en éprouve une gratitude humble et sincère. J'ai pu être délivré des tracas, de l'inquiétude concernant ceux que j'aime, et de douleurs par tout le corps.
Vers la fin de l'année 1939, deux de mes dents qui étaient creuses se guérirent quand je m'attachai aux faits que j'avais étudiés, surtout à la déclaration que Dieu remplit l'espace, et à cette merveilleuse affirmation de Mrs. Eddy: « Il est inutile que l'homme cherche à faire ce que Dieu ne peut pas faire » (Science et Santé, p. 231). M'efforçant de saisir cette vérité, je pus comprendre qu'il était inutile de s'attendre à ce qu'un dentiste puisse faire une chose dont Dieu serait incapable. Quinze jours plus tard, je m'aperçus à ma grande joie que les dents étaient redevenues saines. Cette guérison a dès lors été pour moi une source d'inspiration constante. Elle remonte à plus de neuf ans et s'est avérée permanente.
En toute humilité, je rends grâce à Dieu concernant notre révérée Leader, Mary Baker Eddy, qui nous a donné la Science Chrétienne. C'est à cette Science que je dois de comprendre Dieu. Elle m'a montré clairement la vraie nature du Christ, révélée par Jésus. Cela fit fondre mon antipathie pour ce que je croyais être la Science Chrétienne, et ma conscience put s'ouvrir à la Vérité. Je suis heureux d'être membre de L'Église Mère et d'une église filiale. Je n'arrive pas à dire combien j'apprécie le privilège d'être Scientiste Chrétien. — Hollywood (Californie), États-Unis.
