Comme bien d'autres qui ont été guéris parle le traitement de la Science Chrétienne, j'ai souvent l'occasion de me rappeler l'une de mes premières guérisons physiques et de réfléchir à sa simplicité.
A cette époque, une tante qui habitait un autre État nous rendit visite dans l'espoir que nous nous intéresserions à l'étude et à la mise en pratique de la Science Chrétienne; comme il n'y avait pas d'église dans le voisinage, elle désirait nous montrer qu'on peut avoir des cultes à la maison, selon l'ordre qu'indique le Manuel de L'Église Mère, par Mary Baker Eddy. Elle nous expliqua les possibilités de cette Science, nous fit voir comment on étudie la Leçon-Sermon dans le Livret Trimestriel de la Science Chrétienne; en nous quittant douze jours plus tard, elle nous donna en plusieurs exemplaires Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mrs. Eddy, ainsi que le Manuel, un Livret Trimestriel et un abonnement de six mois à la Christian Science Sentinel. Nous avions déjà une Bible.
Depuis lors, nous eûmes tous les dimanches le culte à la maison; les Lecteurs étaient ma mère et mon frère aîné, et nous envoyions à ma tante le produit des collectes pour qu'elle en fasse don à une église Scientiste Chrétienne. Durant cette période, ma mère fut guérie de brûlures sérieuses; ma sœur qui avait sans cesse des nausées et moi-même qui souffrais d'une angine, fûmes également guéris.
Nous lisions et relisions le livre de texte avec un vif intérêt, mais sans beaucoup de compréhension. Quelques mois plus tard, je tombai gravement malade et mes parents envoyèrent chercher le docteur de la famille, comme ils l'avaient fait autrefois. Il lui fallut plusieurs heures pour arriver; il m'examine et déclara que je m'en allais rapidement d'une pneumonie parvenue au dernier degré. Tout ce qu'il pouvait faire, c'était de nous donner des pilules qu'on m'administrerait quand les douleurs deviendraient plus violentes. A ce moment, pour la première fois nous pensâmes à la seule Scientiste que nous connaissions, à notre parente qui habitait à des centaines de kilomètres. N'ayant pas le téléphone, nous lui envoyâmes une dépêche pour obtenir de l'aide. Dix jours plus tard, sans avoir pris de remèdes j'étais complètement guéri, et je n'eus pas de rechute.
Je ne comprenais pas bien comment la guérison s'était produite, mais nous poursuivîmes notre étude de la Science Chrétienne, y compris les Leçons-Sermons hebdomadaires. Quelques années plus tard, j'eus enfin l'occasion de parler à ma tante; elle me dit que lorsque nous lui avions demandé de l'aide elle n'était pas encore praticienne, mais qu'elle avait prié pour moi comme le ferait tout Scientiste auquel on s'adresse pour être secouru.
Je commençai à voir que le traitement n'était donc pas une chose mystérieuse et très difficile. Mon espoir augmenta et peu à peu je cherchai à me guérir et à me protéger en appliquant ce que je savais de la Science Chrétienne. Grâce à l'étude persévérante, j'appris comment on peut parler au Père céleste, c'est-à-dire prier avec compréhension.
Depuis lors j'ai eu bien des belles guérisons en Science Chrétienne, et je serai toujours reconnaissant envers Mrs. Eddy; guidée par Dieu, elle établit avec amour une religion simple et très pratique. Le Conseil Directeur de la Science Chrétienne, les professeurs, le salut que le mouvement Scientiste Chrétien apporte dans le monde entier — tout cela m'inspire une profonde gratitude. — Silver Spring (Maryland), États-Unis.
