Mon premier témoignage a paru dans la Christian Science Sentinel du 1er novembre 1930 et je puis dire avec reconnaissance que toutes les guérisons décrites ont été permanentes.
Parmi les nombreuses bénédictions reçues dès lors, je citerai l'établissement d'un foyer où l'on met en pratique la Science Chrétienne. Nos deux enfants n'ont jamais été traités par la médecine et jouissent d'une excellente santé.
Il y a près de onze ans, j'avais beaucoup de peine à faire marcher mon commerce. Les fonds manquaient. Malgré tous mes efforts, les recettes ne couvraient pas les dépenses de la maison et du bureau. Les dettes s'accumulaient, et finalement je me trouvai dans une impasse. On me conseillait de faire faillite, mais je trouvais que cela ne serait pas juste, puisque mes créanciers avaient compté sur ma réputation d'honnête homme. Je sentais que je devais faire honneur à cette réputation.
Depuis longtemps, un praticien de la Science Chrétienne m'aidait. Un jour, après avoir spécialement travaillé pour ce problème, j'eus l'idée de mettre une annonce dans le journal, demandant un associé qui aurait des fonds à placer. Pour répondre à cette annonce il fallait écrire au journal, car mon nom n'y figurait pas. Le lendemain quelqu'un vint me trouver au bureau, demandant si je cherchais un associé. Il n'avait pas vu l'annonce, mais il dit m'avoir rencontré une année auparavant. Je ne m'en souvenais pas. Il n'étudiait point la Science Chrétienne, mais il me dit plus tard que pendant des mois il avait prié Dieu de le conduire vers un homme honnête avec lequel il puisse s'arranger.
Nous nous associâmes et les choses s'améliorèrent; pourtant le problème financier n'était pas résolu. Il y avait sans doute quelque chose de faux dans mon point de vue. Nous poursuivîmes le travail en Science Chrétienne. Un jour une parente à laquelle j'étais déjà redevable me pria d'accepter un chèque pour payer une chose dont j'avais grand besoin.
Je le gardai quelques jours, et ma femme et moi fîmes notre travail en Science et priâmes à ce sujet. Ces paroles nous vinrent à la pensée (p. 167): « Ce n'est qu'en s'appuyant radicalement sur la Vérité qu'on peut réaliser le pouvoir scientifique qui guérit. » Nous vîmes qu'il fallait compter absolument sur Dieu et non sur une personne, quoique le don du chèque représentât le meilleur amour humain que cette parente pût offrir. Aucune décision ne nous avait tant coûté, mais je vois maintenant qu'elle était des plus importantes. Je renvoyai le chèque avec une lettre de remerciements.
Tout de suite mes affaires allèrent mieux, mes ressources s'accrurent et je pus bientôt commencer à payer mes dettes, qui se montaient à plusieurs milliers de dollars. Depuis lors je n'ai pas emprunté un centime. Il me fallut deux ans pour satisfaire tous mes créanciers, qui du reste agirent avec beaucoup d'amour.
Depuis ma grande décision, je n'ai plus compté que sur Dieu, sur l'Entendement, pour me montrer ce qu'il faut faire; je m'efforce constamment de discerner et de suivre Ses directions. A l'époque où les matières premières étaient rares, j'ai toujours eu de nombreuses commandes que je pouvais exécuter, parce que j'avais compris comment opère la loi spirituelle de l'offre et de la demande.
Quelques années plus tard, mon associé et sa femme entreprirent l'étude de la Science Chrétienne.
Les paroles ne peuvent exprimer toute ma gratitude envers Dieu et l'amour profond que j'ai pour notre révérée Leader, Mary Baker Eddy. Je suis reconnaissant d'avoir suivi le cours d'instruction et j'apprécie les bienfaits que m'apporte le travail au sein d'une église filiale.
New-York, États-Unis.
Je suis l'associé dont parle le témoignage ci-dessus et j'en atteste la véracité. Au moment où nous fîmes connaissance, j'avais traversé et traversais encore des eaux profondes. Dans ses occupations de chaque jour, mon associé laissait luire sa lumière, et après huit ans de travail en commun, je vis enfin que je pouvais obéir à cette parole de la Bible: « Va, et fais de même! »
Ma femme et moi commençâmes d'étudier la Science Chrétienne; nous lûmes la Bible, Science et Santé, et nous fréquentâmes les cultes. Elle fut entièrement guérie d'un mal que les docteurs avaient déclaré incurable, héréditaire. J'avais moi-même longtemps consulté les médecins, mais sans succès. Bientôt je pus manger de tout sans avoir peur des résultats.
Cette admirable vérité a fait pour nous de grandes choses. Elle m'a purifié, corrigé. Elle a guéri chez moi la crainte de la vieillesse et de la décrépitude. Nous sommes devenus membres de L'Église Mère et d'une église filiale au sein de laquelle nous sommes très heureux de travailler, car ainsi nous avons à notre tour l'occasion d'aider autrui. Nous rendons grâce à Dieu concernant notre révérée Leader, Mary Baker Eddy, et Jésus le Christ.
Ces paroles d'un cantique montrent bien comment je fus conduit à Dieu, au seul Entendement:
« Dieu poursuit Son plan, l'accomplit,
Au cours des ans qui passent. »
New-York, États-Unis.
