Lorsqu'en 1919, pendant une épidémie, je fus fortement atteint par la grippe, je me tournai vers Dieu en toute humilité. Je pouvais tout juste me rappeler l'oraison dominicale — ayant très peu prié depuis mon enfance — mais j'en répétai mentalement les paroles. En réponse à ma prière je fus amené à ouvrir l'Hymnaire de Christian Science. Dès que je lus un des cantiques, mes maux commencèrent à diminuer. Au bout d'une heure environ, la grippe avait complètement disparu.
Ayant eu cette preuve, je fus disposé à lire le livre de texte Scientiste Chrétien, Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy, et à recourir à cette Science quand j'avais besoin d'aide. Au cours des années, j'eus maintes raisons d'être reconnaissant et fidèle envers notre bien-aimée Leader, Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne.
Bien des maux physiques ont été guéris par le traitement de la Science Chrétienne. Une affection cutanée disparut graduellement grâce à l'aide que me donna une praticienne. A mesure que mon penser se détachait de l'erreur, ma peau redevint nette. Au cours des dernières années, deux fois de violents maux d'intestins furent vite surmontés grâce au traitement par la Science Chrétienne. Dans le second cas, quand je priai la praticienne de m'aider encore, un seul traitement m'affranchit d'hémorroïdes douloureuses qui ne sont plus jamais revenues. Il y avait des années que j'en souffrais par intervalles et j'avais accepté la suggestion d'une infirmité héréditaire. Toutes les fois que je me suis tourné vers Dieu humblement dans un esprit de prière, la crainte m'a quitté. J'ai été secouru et guidé dans tous les domaines — pour mon gagne-pain, comme chef de famille, pour l'éducation des enfants, dans les voyages, les délassements, les rapports entre amis.
Étant journaliste, au cours de la dernière guerre il me fallut plusieurs fois traverser l'Atlantique, soit par mer soit en avion. La Science m'aida à bien reconnaître la vérité de ce que dit la Bible (Deut. 33:27): « Le Dieu de tous les siècles est ton sûr asile; ses bras éternels te soutiennent. »
En août 1942, alors que je traversais l'océan sur un contre-torpilleur britannique, les Leçons-Sermons furent particulièrement rassurantes. Il nous fallut quatorze jours et quatorze nuits pour aller de l'Irlande du Nord jusqu'à Terre-Neuve, et les sous-marins cherchaient continuellement à nous atteindre; les officiers et l'équipage, habitués au combat, étaient constamment aux aguets. Mais il ne nous arriva rien. Une des Leçons-Sermons avait pour sujet l'Entendement, et le Texte d'Or disait: « Dieu ne nous a pas donné un esprit de timidité, mais un esprit de force, d'amour et de prudence » (II Tim. 1:7).
La semaine précédente le message de la Leçon-Sermon avait également été très opportun; il contenait entre autres ce passage d'Ésaïe: « Ne crains point, car je t'ai racheté. Je t'ai appelé par ton nom; tu es à moi. Quand tu traverseras les eaux, je serai avec toi; quand tu franchiras les fleuves, ils ne t'engloutiront point » (Ésaïe 43:1, 2). En plein océan, sur des eaux agitées, je pensai à la définition que Science et Santé nous donne concernant le « désert » (p. 597), ce qui m'aida à corriger le tableau mortel. Ce voyage me donna l'occasion de démontrer la « spontanéité de pensée et d'idée; le vestibule où le sens matériel des choses disparaît, et où le sens spirituel déroule les grands faits de l'existence. »
Je rends grâce à Dieu touchant la Science Chrétienne, les trésors de lumière et de sagesse que le monde a reçus grâce à Mrs. Eddy. Je suis heureux d'être membre de L'Église Mère et d'une église filiale, et d'avoir suivi le cours d'instruction.— Cobble Hill (Colombie Britannique), Canada.
