Quand il fut libéré de la prison où voulaient le maintenir la haine du roi Hérode, les chaînes, les soldats, Pierre vit une chose que vous et moi, nous avons grand besoin de voir. Il se rendit compte que Dieu délivre les hommes « de tout ce qu’attendait le peuple » (Actes 12:11).
Selon le dictionnaire, « attendre » peut signifier « être dans l’expectative d’un événement; prévoir. » Ce que l’on prévoit mentalement, c’est tantôt le mal tantôt le bien. Dans le cas de Pierre, et trop souvent encore aujourd’hui, il s’agit du mal auquel s’attendent la plupart des gens. Une croyance matérielle impie, soit haineuse soit ignorante, veut s’attaquer à l’homme mortel pour en faire une victime.
Cette attente se manifeste de bien des manières. Elle appuie par exemple sur l’hérédité. Parce que des mortels qu’on nomme ancêtres avaient souffert d’un défaut ou d’une affliction, l’on s’attend à ce que d’autres, les descendants comme on les appelle, soient atteints du même mal.