Il y a bien des années, je souffrais des suites d'une opération. Je craignais toujours de mourir pendant une de mes fréquentes défaillances, ce qui était pour moi un esclavage.
Dans l'Apocalypse nous trouvons ceci (3:20): « Voici, je me tiens à la porte et je frappe: si quelqu'un entend ma voix et m'ouvre la porte, j'entrerai chez lui, et je souperai avec lui, et lui avec moi. » Le Christ, la Vérité vint frapper à porte de ma conscience par une amie qui vit que j'avais besoin d'aide et me conseilla de lire le livre de texte, Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy. J'assistai également aux cultes et mes craintes diminuèrent à mesure que la vérité des choses que je lisais ou entendais traversait les ténèbres. Bientôt je pus manger et dormir normalement, et les maux qui m'avaient tourmentée disparurent tout à fait.
Comme beaucoup d'autres personnes, une fois que je fus à l'aise dans la chair, je cessai l'étude de la Christian Science. Nom donné par Mary Baker Eddy à sa découverte. (Se prononce Kris´tienn Sa´ïennce.) La traduction littérale de ces deux mots serait Science Chrétienne. Dans mon cas la semence était apparemment tombée « le long du chemin » (Matth. 13:4).
Longtemps après, quand la première Guerre mondiale venait de prendre fin et que je me trouvais seule, j'obtins à la fois une demeure, une place et un refuge contre les craintes qui m'avaient assaillie. Dans ma détresse j'avais crié à Dieu. Je fus mise à l'épreuve, et l'étude sincère de la Christian Science non seulement devint une joie, mais m'affranchit de la crainte qui m'avait liée. Alors, comme l'enfant prodigue, je compris que je n'avais jamais vraiment quitté la maison du Père.
A cette époque ou depuis lors, j'ai été guérie de bien des maux — pneumonie, grippe, pénibles rhumes de cerveau et de poitrine, entorse, brûlures graves, etc. En outre, les défauts ont considérablement diminué. L'envie de boire du café fut guérie instantanément lorsque le désir sincère d'obéir à la Vérité remplit ma conscience.
Une amie qui me connaît depuis des années remarqua récemment que le goitre datant de mon adolescence avait disparu. A une certaine époque, j'avais été traitée en Christian Science à ce sujet; cela m'avait fait du bien, sans toutefois me guérir. La démonstration complète prit vingt-cinq ans; il y avait beaucoup d'erreurs dont il me fallait voir le néant avant que je puisse être guérie.
L'activité au sein d'une église filiale où j'ai pu rendre divers services est une source de joie, comme aussi le fait que je suis membre de L'Église Mère. Je ne puis dire tout le bien que m'a fait le cours d'instruction, avec les réunions annuelles de notre association.
Ils sont sans limites l'amour et le respect que m'inspire Mary Baker Eddy, qui s'attacha fermement à la Vérité et se consacra à ce qu'elle savait être sa tâche, afin de nous faire comprendre notre individualité véritable comme enfants de Dieu. Grâce à son exemple, nous pouvons apprendre à nous confier au Père, obéissant à Ses directions. Je rends grâce à Dieu concernant les ouvriers fidèles qui travaillent dans Sa vigne. Ma gratitude s'adresse aussi à la praticienne qui me soutint pendant les premières années d'étude et de luttes.
Seattle (Washington), États-Unis.
