Il y a bien des années, j'essayai de lutter contre l'embonpoint. En une année, je maigris de vingt-sept kilos. Je ne pris pas de médicaments, car bien avant de connaître la Christian Science, j'avais constaté qu'ils sont inutiles; mais j'eus recours à divers genres de bains et d'exercices. Je tombai gravement malade, et quand je me rétablis je devins encore plus obèse qu'avant.
Quelques années plus tard, un membre de ma famille fut guéri en Science et mon intérêt s'éveilla. A cette époque je travaillais beaucoup; je dirigeais une cantine dans une école et je n'avais presque point de temps pour la lecture ou l'étude. Je pesais environ cent vingt kilos. Je fis plusieurs chutes assez graves, mais grâce à la Christian Science je pus me rendre chaque jour au travail. L'obésité diminua. Plus tard j'eus une maladie que certains estimaient fatale, mais de nouveau la Science me permit de rester à mon poste jusqu'aux vacances de juin. Je pesais alors un peu plus de quatre-vingt-dix kilos.
Au cours des trois à quatre mois où j'étais malade, je vis que le thé et le café n'étaient pas nécessaires à mon bien-être. J'en avais bu « pour me soutenir, » car je n'avais pas envie de manger. Je renonçai immédiatement à ces deux boissons, que je n'ai plus jamais touchées. Ceci remonte à sept ans ou davantage. Cette décision, conforme à l'obéissance, hâta beaucoup la guérison de l'obésité dont j'avais longtemps souffert.
En août 1942, je suivis le cours d'instruction. Un peu plus tard, j'étudiai ce passage (Héb. 12:1): « Rejetons tout fardeau, et le péché qui nous enveloppe si facilement, et courons avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte. » Je m'attachai surtout à rejeter mentalement les fardeaux, et cette pensée me vint (Jean 6:63): « La chair ne sert de rien. » Mon poids diminuait d'une manière rapide et sensible.
Une année après avoir suivi le cours d'instruction, je pesais soixantedix kilos. Je n'avais parlé de la chose à personne, car je désirais sincèrement obéir à Dieu. Je suis persuadée que si je n'avais pas suivi le cours, je pèserais encore à peu près vingt-cinq kilos de trop. Je ne suivis aucun régime et ne fus pas malade. Mrs. Eddy déclare dans Science et Santé (p. 425): « La conscience construit un corps meilleur lorsque la foi en la matière a été vaincue. Corrigez la croyance matérielle par l'intelligence spirituelle, et l'Esprit vous reconstituera. » Et à la page 385: « La loi spirituelle qui dompte la loi matérielle, fournit une énergie et une endurance qui surpassent toute autre aide et prévient la peine que nos croyances attacheraient, s'il était possible, à nos meilleures actions. » J'ai prouvé que ces déclarations sont vraies.
Les paroles ne sauraient exprimer ma gratitude envers Dieu concernant le Chrétien par excellence, Jésus de Nazareth, et sa démonstration du Christ, de la Vérité. Je suis aussi très reconnaissante de ce que notre bien-aimée Leader, Mary Baker Eddy, nous a révélé le Principe divin qui gouverne la pratique scientifique. Avec une sagesse inouïe, elle nous a donné Science et Santé; elle organisa L'Église Mère et régla l'établissement des églises filiales; ces choses, ainsi que les périodiques et toute l'œuvre du mouvement Scientiste Chrétien, sont des sujets de gratitude.
Je suis bien reconnaissante d'être membre de L'Église Mère et d'une église filiale, et d'avoir pu suivre le cours d'instruction.
Détroit (Michigan), États-Unis.
