Skip to main content Skip to search Skip to header Skip to footer

Un étendard pour les peuples!

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mars 1945


Aujourd’hui, les signes des temps indiquent que la pensée humaine bien orientée envisage avec espoir la tâche future, l’œuvre de construction et de reconstruction non seulement matérielle mais spirituelle. Nombreux sont les chercheurs de la Vérité qui, à l’instar d’Abraham, attendent « la cité aux solides fondements, dont Dieu est l’architecte et le constructeur. » En Science Chrétienne, on voit se révéler la nature de ces fondations, qui nous ramène à la nature de Dieu Lui-même.

La base de la Science Chrétienne est brièvement indiquée par les sept termes que Mary Baker Eddy emploie dans maints passages du livre de texte comme synonymes de Dieu, pour indiquer la nature et la plénitude de la Divinité. A la page 465 de Science et Santé avec la Clef des Écritures, dans le chapitre « Récapitulation, » elle écrit: « Dieu est l’Entendement, l’Esprit, l’Ame, le Principe, la Vie, la Vérité, l’Amour, incorporels, divins, suprêmes, infinis. » Comme l’auteur le fait remarquer, ce chapitre figurait dans les cahiers dont elle se servit pour instruire ses premiers élèves; elle a stipulé dans le Manuel de L’Église Mère qu’il sera toujours la base du cours d’instruction donné en Science Chrétienne, car il expose, il élucide les vrais fondements de l’être. La Bible employait déjà la plupart de ces termes pour désigner Dieu; mais dans Science et Santé notre Leader nous donne un nouveau synonyme, le mot Principe, ce qui porte à sept le nombre de ces expressions — chiffre qu’on retrouve souvent dans l’Apocalypse.

Les Scientistes Chrétiens étudient tous ces synonymes; ils reconnaissent avec gratitude que lorsque leur pensée commence à saisir la révélation du divin Principe donnée par Mrs. Eddy, ceci éclaire, élève, enrichit, protège leur compréhension touchant chaque autre synonyme du mot Dieu, exaltant l’éternelle, l’immuable perfection de Sa nature, Son omnipotence et Son omniprésence. En vérité, la compréhension de Dieu en tant que divin Principe est nécessaire pour saisir toute la valeur des autres synonymes.

Pensons aux termes Entendement, Vie, Vérité, Amour. S’ils pouvaient être séparés du Principe, représenteraient-ils vraiment la nature de Dieu? La Bible nous dit que Dieu a « les yeux trop purs pour voir le mal; » mais un entendement qui connaîtrait le bien et le mal renfermerait et représenterait la pensée faillible privée du Principe. Consciente de la mort, la vie signifierait l’existence mortelle, non l’être immortel ou le Principe. Séparée du Principe, la vérité désignerait un sens humain sujet aux changements, plutôt que Dieu, le Principe immuable. S’il est capricieux, l’amour n’est pas l’inaltérable Amour divin, c’est-à-dire le Principe.

« Le Principe est absolu, » déclare Mrs. Eddy (Science et Santé, p. 283). Comme notre Leader le fait remarquer dans ses écrits, le terme Principe renferme tous les autres synonymes désignant Dieu. Rien n’est stable sinon ce qui repose sur le Principe; donc à moins de comprendre que Dieu est Principe, que le Principe est Dieu, l’on ne peut saisir spirituellement la nature de Dieu ou de l’homme, ni démontrer la Science de l’être.

L’Apocalypse décrit en ces termes l’idée spirituelle, jugée seule digne d’ouvir le livre aux sept sceaux: « Un Agneau... était là comme immolé; il avait sept cornes et sept yeux, qui sont les sept esprits de Dieu envoyés par toute la terre. » Aurait-on pu parvenir à discerner la septuple nature de Dieu avant que fût révélée, comprise et démontrée la divinité du Principe, du septième synonyme?

Dans Science et Santé (p. 572), Mrs. Eddy écrit: « L’Amour accomplit la loi de la Science Chrétienne, et rien autre que ce Principe divin, compris et démontré, ne pourra jamais produire la vision de l’Apocalypse, ouvrir les sept sceaux de l’erreur avec la Vérité, ni découvrir les innombrables illusions du péché, de la maladie et de la mort. » Voilà, selon le mot d’Ésaïe, un « étendard [pour] les peuples, » un drapeau montrant la voie des hauteurs!

Comme elle élève la pensée, comme elle inspire nos méditations concernant la nature de Dieu et de l’homme, cette révélation du Principe en tant que Dieu, et de Dieu en tant que Principe! Donc, le Principe n’est-il pas en quelque sorte le module par quoi tout scrutateur de la théologie doit mesurer ses pensées et sa compréhension?

Cette prophétie de l’Écriture est bien encourageante: « Après ces jours-là,... je mettrai ma loi au dedans d’eux et je l’écrirai dans leur cœur. Je serai leur Dieu et ils seront mon peuple. Aucun d’eux n’aura plus à instruire son prochain ou son frère, en leur disant: Connaissez l’Éternel! En effet, ils me connaîtront tous, les petits comme les grands, dit l’Éternel. »

Voici comment certain dictionnaire définit la paix: « Tranquillité publique, ordre et contentement dans l’obéissance à la loi; » et l’unité véritable ne peut se démontrer que sur la base du Principe divin, source de toute loi réelle. C’est à cette compréhension que doit parvenir le monde entier — et il s’y achemine. Une grande influence est à l’œuvre dans la conscience humaine, qui s’éveille à cette nécessité: envisager courageusement les plus vastes tâches, arriver à saisir les faits essentiels de l’être. L’on voit de plus en plus que les vraies directions spirituelles sont nécessaires, on les réclame. Les hommes rejetteront la dictature sous toutes ses formes. Les maux qu’elle entraîne sont graduellement démasqués dans le double domaine laïque et religieux, et ses fausses bases seront mises à nu. L’humanité a grand besoin de directives spirituelles. Comment y sera-t-il pourvu? Non par des personnes ou des personnalités, par des credos ou des dogmes, mais par la compréhension et la démonstration de l’Entendement dont notre grand Maître, Jésus le Christ, fut par excellence l’interprète et le représentant.

Grâce à la lumière que la Science Chrétienne jette sur les Écritures, on voit apparaître le divin Principe dont s’inspiraient les paroles et les œuvres remarquables de notre Seigneur; ainsi se révèle à notre époque la nature purement scientifique de la loi divine que Jésus le Christ démontrait en guérissant le péché, la maladie, en triomphant de la mort.

A la page 565 de Science et Santé, notre Leader écrit: « La personnification de l’idée spirituelle fut de courte durée dans la vie terrestre de notre Maître; mais “son règne n’aura point de fin,” car le Christ, l’idée de Dieu, régira finalement toutes les nations et tous les peuples — impérativement, absolument, définitivement — par la Science divine. » Puis elle ajoute: « Quand les étoiles avaient entonné des chants d’allégresse et que tout était harmonie primordiale, le mensonge matériel fit la guerre à l’idée spirituelle; mais cette lutte ne fit que pousser l’idée à s’élever au zénith de la démonstration, détruisant le péché, la maladie et la mort, et à être enlevée vers Dieu, — à être discernée dans son Principe divin. »

Pour découvrir plus de contenu comme celui-ci, vous êtes invité à vous inscrire aux notifications hebdomadaires du Héraut. Vous recevrez des articles, des enregistrements audio et des annonces directement par WhatsApp ou par e-mail. 

S’inscrire

Plus DANS CE NUMÉRO / mars 1945

La mission du Héraut

« ... proclamer l’activité et l’accessibilité universelles de la Vérité toujours disponible... »

                                                                                                                                 Mary Baker Eddy

En savoir plus sur le Héraut et sa mission.