« Ce n'est qu'en s'appuyant radicalement sur la Vérité qu'on peut réaliser le pouvoir scientifique qui guérit, » déclare notre révérée Leader, Mary Baker Eddy, à la page 167 de Science et Santé avec la Clef des Écritures. Je suis heureux de dire que lorsque ma femme et moi nous traversâmes des temps d'épreuve, nous pûmes prouver la vérité de cette déclaration.
Dans une collision d'automobiles qui fracassa notre voiture, nous eûmes une violente commotion et des os brisés. Les premiers automobilistes qui passèrent par là étaient des Scientistes Chrétiens habitant une ville voisine; ils sentirent que nous ne désirions pas aller à l'hôpital ou être traités par la médecine, et comme on nous avait couchés dans une ambulance, ils offrirent de conduire leur voiture jusque chez un praticien pour montrer la route au chauffeur de l'ambulance où l'on nous avait placés. Le praticien était absent, mais l'Amour nous guida jusque chez une personne qui était membre d'une église filiale et qui avait été garde-malade; elle put prendre soin de nous avec amour.
Outre la commotion, il y avait fracture du crâne et plusieurs côtes étaient enfoncées. J'avais aussi l'épaule luxée ou peut-être le bras cassé, et ma femme avait à la hanche une blessure qu'elle s'était faite en tombant avec force sur la route goudronnée. Nous avions tous les deux d'autres plaies visibles. Nous ne pensâmes pas un instant aux secours médicaux. Nous affirmâmes avec constance que « les accidents sont inconnus à Dieu, » et que « sous le gouvernement de la Providence divine, il ne peut y avoir d'accident » (ibid., p. 424); ceci nous soutint, puis on demanda de l'aide pour nous à des praticiens habitant une ville située à plus de quinze cents kilomètres. Nous ne pûmes leur téléphoner nous-mêmes; toutefois ils nous aidèrent avec amour et d'une manière efficace.
En moins d'une semaine nous retournâmes chez nous, et le huitième jour je pus reprendre mon travail. Toutes les traces de l'accident avaient disparu, l'enflure avait cessé et je n'avais presque plus de douleurs; quelques jours plus tard, je pus de nouveau me servir normalement de mon bras. La guérison de ma femme fut plus lente, mais tout aussi complète, bien qu'il fallût vaincre ce qui semblait un empoisonnement du sang. Ainsi ce fut la chirurgie mentale qui réduisit les fractures; nous nous appuyâmes « radicalement sur la Vérité » et la guérison s'accomplit.
Je serai toujours reconnaissant de ce qui nous est arrivé, car cette épreuve, augmentant notre entente et notre appréciation de la Science Chrétienne, nous a fait beaucoup avancer sur la route qui mène à l'Esprit.
Ayant entrevu les sublimes vérités et le pouvoir curatif de ce grand don qui doit aider tous les humains, je suis très reconnaissant envers notre unique Leader, Mrs. Eddy, Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne. Parmi les bénédictions que je dois à Dieu, le Dispensateur de tous les biens, je mentionnerai le privilège d'être membre de L'Église Mère et d'une église filiale, et de travailler avec joie pour toutes les deux. La Science Chrétienne m'a fait comprendre les enseignements du Conducteur, que je m'efforce de suivre. Le cours d'instruction m'a fait avancer sur la route qui mène des sens à l'Ame, et je puis maintenant répéter ces paroles d'un cantique: « J'ai trouvé l'étroit chemin! » Je tâche de montrer ma profonde gratitude, non pas en paroles mais en vivant la vérité. — New-York, États-Unis.
