Dans le dictionnaire, nous trouvons entre autres cette définition du mot « serein »: « Qui brille d'une lumière pure et stable. » Maintenant que l'esprit mortel voudrait, par l'occultisme, la nécromancie, l'hypnotisme, obnubiler nos perceptions, la sérénité est d'une valeur inestimable. On exprime cette qualité grâce à la compréhension spirituelle; sa puissance chasse les ténèbres, sa lumière révèle la présence divine. Pour établir la paix sur la terre, rien n'est plus efficace que la véritable sérénité spirituelle; nous devons veiller à ce que sa flamme soit constamment entretenue par l'huile de l'inspiration; il ne faut pas que le souffle du doute, du découragement, de la crainte, la rende vacillante ou diminue son éclat.
Concernant la période qui vit apparaître le Christ Jésus, Mary Baker Eddy écrivait (Miscellaneous Writings, p. 162): « Quittant les radieux sommets que couronne la gloire divine, le Nazaréen se présenta tout à coup devant le peuple et les écoles de philosophie — les gnostiques, les épicuriens, les stoïciens. Il devait refouler ces éléments en courroux et marcher avec calme sur leurs vagues écumantes. » Jésus fit preuve d'une sérénité complète; supérieur aux vicissitudes de l'existence humaine, il ne s'en détournait point; il soutenait et relevait les affligés, consolait les malades et les guérissait, ressuscitait les morts. Poursuivant le même but, les Scientistes Chrétiens, en toute humilité, s'efforcent d'obéir à ce commandement de Jésus: « Va, et fais de même! »
L'erreur nous suggère que la dictature se manifeste sous plusieurs formes; que diverses personnalités humaines exprimant la force ou la faiblesse, l'intégrité ou la mauvaise foi, la vision ou le manque de pénétration, gouvernent la destinée des peuples. Mais rappelons-nous que personne n'a jamais exercé sur le monde une influence aussi grande que celle de Jésus; pourtant le Maître disait: « Je ne puis rien faire de moi-même, » et dans un autre cas: « C'est le Père demeurant en moi qui accomplit ses propres œuvres. » Comme il refusait de donner la moindre créance au prétendu pouvoir que s'arroge la personnalité, rien n'entravait chez lui la démonstration de l'être spirituel. Sur la base de l'Entendement, Jésus prouva que son moi véritable était l'expression de Dieu; et cette réalisation produisait inévitablement la santé, l'harmonie, elle chassait les discords et l'effroi.
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