Par ignorance, j'avais de grandes préventions contre la Science Chrétienne et contre Mary Baker Eddy, qui l'a découverte et fondée. Comme je fréquentais une école du dimanche protestante orthodoxe, je demandai à mon moniteur pourquoi nous ne pouvions pas avoir des guérisons semblables à celles qu'accomplissaient Jésus et ses disciples; et si c'était impossible, pourquoi fallait-il étudier ces guérisons à l'école du dimanche? On me répondit que c'étaient des miracles qui ne pouvaient être faits que par Jésus ou avec son aide, et qu'à notre époque il fallait compter sur la médecine.
Quelques années après mon mariage, alors que nous étions fixés dans la Nouvelle-Angleterre, je découvris que ma femme était sujette à de violents maux de tête. J'étais sûr qu'un traitement médical approprié serait efficace, mais au bout de quatre ans, comme tous les remèdes, y compris les traitements par l'ostéopathie, n'avaient produit aucun effet, je m'alarmai, car ma femme souffrait toujours davantage.
On m'offrit une place dans la ville de New-York et je l'acceptai, en partie pour que ma femme pût consulter des spécialistes en renom; j'étais sûr qu'ils la guériraient. Pendant près de dix ans nous consultâmes les premiers spécialistes des États-Unis. Dans leurs traitements, ils attribuèrent les maux de tête aux causes les plus variées, allant de l'anémie à la dislocation d'une vertèbre. Vers la fin de notre séjours à New-York, une jeune fille pria ma femme de lui faire la lecture parce qu'elle ne se sentait pas bien. Le livre qu'elle désirait entendre lire était Science et Santé, par Mrs. Eddy. Ma femme ne comprit pas grand-chose de ce qu'elle lisait, mais ce qui la frappa beaucoup, c'est que son amie s'endormit bientôt et se réveilla guérie.
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