Une personne que je voyais pour la première fois me recommanda la Science Chrétienne, qui me guérirait, dit-elle. Je n'en avais jamais entendu parler. Je lui demandai ce que c'était et elle m'expliqua que les Scientistes Chrétiens croient en un Dieu qui est Amour, un Dieu qui est bon. Tout de suite, je sentis que c'était là le Dieu que je cherchais. Cette aimable dame me fit présent de la Bible; elle me donna aussi Science et Santé, par Mrs. Eddy et le Livret Trimestriel de la Science Chrétienne, en me disant de les lire. Elle n'entra pas dans d'autres détails. Je n'avais pas dit à ma nouvelle connaissance que depuis plusieurs années je ne pouvais lire parce que ma vue était mauvaise. Un matin, à huit heures trente, je pris la petite édition de Science et Santé que j'avais reçue et je m'installai pour lire. Je ne pouvais voir un seul mot, mais je me dis: « Dieu est bon; Dieu est Amour; et je ne puis voir que le bien, car mon Dieu est le bien. » Alors en suivant du doigt, je trouvai les mots « Dieu, — bien, — Amour. » Environ un quart d'heure plus tard, je pouvais lire tous les mots. Quand je regardai la pendule, il était cinq heures et demie. J'avais lu pendant neuf heures. Je compris que j'étais guérie. Je dis tout haut: « Ma vue est vraiment spirituelle! » Je me levai et je mis au rancart une corbeille de médicaments.
En peu de temps, grâce à « l'exposé scientifique de l'être » (Science et Santé, p. 468) que je répétai et méditai, je fus guérie d'un goitre. La constipation, la dyspepsie, les migraines, un sentiment de grande faiblesse disparurent aussi; et la lecture de Science et Santé me guérit de beaucoup d'autres maux. Voici vingt ans que la Science Chrétienne est mon seul médecin.
Je désire mentionner une chose qui remonte à sept ans. J'avais épousé un veuf qui avait deux fillettes; elles n'étaient pas Scientistes et je m'aperçus que ma présence déplaisait à l'aînée. Il en résulta beaucoup d'inharmonie entre le père et moi-même. Pour finir, on me pria de m'en aller et l'on parla de divorce. Mais sachant que cette situation ne venait pas de Dieu, je tins bon, comme la Science Chrétienne nous apprend à le faire. Je savais que cette Science pouvait résoudre le problème, et j'eus recours à une praticienne. Je lui suis reconnaissante des encouragements qu'elle me donna. Elle me dit de veiller sur mes pensées, de me réjouir; je devais tâcher de voir seulement l'homme parfait, créé à l'image et à la ressemblance de Dieu, et qui ne peut jamais être séparé de l'Entendement divin. Parce que l'homme est une idée de l'Entendement, il est toujours à sa vraie place, il reflète toutes les idées justes. Je suis heureuse de pouvoir dire qu'il n'y eut pas divorce, et que les deux jeunes filles fréquentent depuis six ans l'École du dimanche de la Science Chrétienne. Les rapports entre l'aînée des enfants et moi-même sont caractérisés par l'amour, une grande affection et beaucoup d'égards, et j'en suis reconnaissante.
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